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Les Grandes Gueules

"C’est la loi de l'emmerdement maximum": la sortie d’Anne Hidalgo sur les anti-JO irrite

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La maire de Paris Anne Hidalgo a taclé les "peines-à-jouir" qui critiquent les JO 2024, à deux mois de la cérémonie d'ouverture. Une sortie qui a grandement déplu aux "Grandes Gueules", autant sur le fond que sur la forme.

Anne Hidalgo en a marre qu'on critique les Jeux olympiques. A deux mois de la cérémonie d'ouverture, la maire de Paris a visé ce mercredi les "peines-à-jouir". "Ras-le-bol du bashing des JO quoi! Mais arrêtez quoi, ras-le-bol. À tous ces peines-à-jouir qui ont pas du tout envie qu'on célèbre quelque chose ensemble, ras-la-casquette. De toute façon, on est là et on le fait (sic)", a lancé Anne Hidalgo en plein Conseil de Paris.

Car avant l'ambitieuse cérémonie d'ouverture sur la Seine prévue le 26 juillet prochain, l'engouement des Français pour les Jeux olympiques et les Jeux paralympiques se réduit. Seuls 51% d'entre eux assurent avoir la volonté de suivre les épreuves, selon un sondage Harris Interactive pour Le Monde. Un chiffre en net recul par rapport à janvier (59%).

Pour les Parisiens, travaux et embouteillages se multiplient avant l'entrée en vigueur des restrictions de circulation dès le 18 juillet, huit jours avant la cérémonie d'ouverture.

"J'aimerais savoir ce qu'il y a de positif"

Dans ce contexte tendu, la sortie d'Anne Hidalgo a eu le don d'irriter le plateau des Grandes Gueules ce jeudi. D'abord sur la forme. "C'est horrible la façon dont elle parle, c'est insupportable", tacle l'économiste Frédéric Farah. "On dirait Nabilla (Nabilla Vergara, star de la téléréalité, NDLR)", abonde Barbara Lefebvre. "Je suis catastrophée par la façon de parler de Madame Hidalgo. Qu’est-ce que c’est que ce langage?", poursuit l'enseignante.

Les deux GG ont du mal à se réjouir tant les difficultés s'accumulent pour les habitants de l'Île-de-France. "Il y a tout ce que l'on sait sur les difficultés de circuler, je ne me réjouis pas de savoir que c'est la loi de l'emmerdement maximum. À part nous pourrir la vie, j'aimerais savoir ce qu'il y a de positif", poursuit Frédéric Farah.

"Et si c'était cette fête populaire, les billets seraient bon marché. C'est les Jeux olympiques pour certains bobos et des classes supérieures", ajoute l'économiste.

A contrario, Etienne Liébig invite à profiter des Jeux olympiques: "Je déteste le sport, j’étais contre ces JO, je trouve naze qu’on dépense de l’argent là-dedans, mais maintenant qu’on y est, il faut suivre le mouvement et être enthousiaste", assure-t-il sur RMC et RMC Story.

"Je ne regarderai pas à la télé et je n’irai pas, mais je trouve formidable que la France se retrouve au centre du monde. Bien sûr que ça va être pénible, mais il faut accepter un certain nombre de désagréments", ajoute-t-il.

JO : "ras-le-bol des peines à jour", d'accord avec Hidalgo ? - 23/05
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Contre les "sceptiques", Anne Hidalgo se baignera dans la Seine le 23 juin

Ce n'est pas la première fois qu'Anne Hidalgo s'en prend aux "peines-à-jouir". Le 30 avril dernier, à l'occasion de l'inauguration d'une piscine à Paris, la maire s'en était pris "aux sceptiques "qui font 'gnagnagna gnagnagna' (sic)".

Si les Parisiens peinent à se prendre au jeu, l'édile de la capitale est prête à se mouiller pour les JO. Anne Hidalgo a annoncé ce mercredi qu'elle se baignerait comme promis dans la Seine le 23 juin prochain. Une manière de rassurer sur la qualité des eaux du fleuve, qui doit accueillir les épreuves de triathlon et dont le plan de dépollution a déjà coûté 1 milliard d'euros.

G.D.