Des monnaies locales pour stimuler l’économie

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« Sol-violette » à Toulouse, « muse » à Angers ou encore « sardine » à Concarneau… Derrière tous ces noms, se cachent des monnaies créées localement.
A l’origine de ces initiatives, des municipalités, des conseils généraux, des associations ou encore de simples citoyens. Aujourd’hui, près d’une vingtaine de monnaies de ce type existe sur notre territoire. L’objectif est simple : proposer un mode de paiement alternatif qui aide à relancer l’économie locale.
Echangeables sous forme de pièces et billets, ces monnaies sont indexées sur l’euro. Créés sur un principe de solidarité, ces différentes monnaies ont été lancées pour soutenir les petits commerces. N’ayant aucune valeur à l’extérieur de la commune ou du territoire concernés, les « sol-violette » ou « sardine » échangées sont directement réinjectés dans le circuit économique local, sans passer par le circuit bancaire traditionnel.
Une autre conception de l’économie
Pour ces monnaies locales, pas question de détrôner l’euro. L’objectif ici est plutôt de compléter la monnaie unique. Toutes les transactions financières sont directement réinjectées dans l’économie réelle. Utilisables dans les commerces qui ont accepté de participer à l’opération, ces monnaies peuvent aussi être utilisées pour payer des services. Tous ceux qui utilisent ces monnaies souhaitent ainsi promouvoir une nouvelle forme de cohésion économique et sociale.
A la fin du mois, c’est au tour de la ville de Montreuil en Seine-Saint-Denis de lancer sa propre monnaie, « la Pêche ». Première initiative de ce type en Ile de France, les porteurs du projet espère que « la Pêche » s’étendra à d’autres communes de la région.
