Dupont-Aignan veut garder l'état d'urgence "plutôt que de mettre des virus dans notre législation"
Invité mardi des Grandes Gueules, Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, est revenu sur la loi antiterroriste, actuellement discuté à l'Assemblée nationale, et censée prendre le relais de l'état d'urgence, en vigueur depuis le 14 novembre 2015.
"Le vrai enjeu c’est pas de surveiller tous les Français c’est de surveiller ceux qui sont dangereux. Je pense que le vrai danger pour la France c’est le retour des jihadistes de Syrie. Le vrai danger c’est que les procureurs n’appliquent pas le code de procédure pénale qui punit de 30 ans d’emprisonnement et que voulaient appliquer François Fillon ou d’autres, je ne comprends toujours pas pourquoi on ne l’applique pas. Le vrai enjeu c’est d’avoir des moyens pour nos services de renseignement", a assuré le président de Debout la France.
"Je trouve ça ambigu et malsain"
"Je préférerais qu'on garde l'état d'urgence, 6 mois, un an, deux ans, mais on sait que c'est l'état d'urgence, plutôt que de mettre ces virus dans notre législation habituelle, parce que je trouve ça ambigu et malsain", conclue Nicolas Dupont-Aignan.
La loi antiterroriste proposée par le ministre de l'intérieur Gérard Collomb, prévoit notamment, un élargissement du périmètres des contrôles d'identité lors d'événements à risques, la fermeture des lieux de culte pour propagande terroriste, ou encore la radiation des fonctionnaires radicalisés.