"Il va entrer dans l’arène politique et ce n’est pas du tout la même chose": l'avertissement de Louis Aliot à Eric Zemmour en cas de candidature

Le maire de Perpignan, soutien de Marine Le Pen, voit d'un mauvais oeil la probable candidature d'Eric Zemmour. Il aurait aimé un "front commun" pour battre Emmanuel Macron.

Il n’a toujours pas annoncé être candidat à la présidentielle en 2022. Pourtant, s’il entretient le doute, Eric Zemmour ne cesse de grimper dans les sondages d’opinions. Une situation qui inquiète particulièrement au Rassemblement national car Eric Zemmour pourrait siphonner quelques électeurs à Marine Le Pen.

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Invité des “Grandes Gueules” ce vendredi, le maire de Perpignan, Louis Aliot, est revenu sur la possible candidature du polémiste et rappelle que s’il fait le pas de se présenter, l'éditorialiste va "basculer dans un autre monde".

“Il avait son talent d’écrivain, de polémiste, d’intellectuel. Et il avait une utilité. Mais là, il va entrer dans l’arène politique et ce n’est pas du tout la même chose et il va s’en rendre compte. 
Plus il va y rentrer, plus il va le voir. Il va devenir une cible, et il commence à l’être. Et puis ce ne sera plus le même profil, ce ne sera plus le Zemmour qu’on a connu sur les plateaux de télévision, là, ce sera le Zemmour politique”, explique-t-il.

Opposition sur la question des prénoms

Lui regrette qu’il n’y ait pas une alliance entre Marine Le Pen et Eric Zemmour même s’il ne se dit pas en accord avec toutes les propositions que ce dernier a notamment dévoilé dans son dernier livre.

“Vu l’état du paysage politique actuel, il vaudrait mieux créer un front commun pour battre Emmanuel Macron plutôt que de diviser quelques fois sur les mêmes idées, quelques fois sur des idées très différentes quand même.
Par exemple, sur la question des prénoms, ça me laisse un peu dubitatif. Ce n’est plus de notre époque, c’est incompréhensible”, détaille-t-il. 

Eric Zemmour a en effet fait polémique ces derniers jours en annonçant vouloir rétablir une loi de 1803, dite du "11 germinal an XI" qui "obligeait les parents à choisir un prénom dans divers calendriers ou parmi les personnages de l'Histoire antique", pourtant abrogée en 1993.

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Guillaume Descours