Jean-Marie Bigard estime qu'il faut "refaire une révolution" pour abolir "les privilèges"
"Même le rire est devenu un luxe". Jean-Marie Bigard a toujours affiché son affection au mouvement des "gilets jaunes" et continuera de les soutenir "à mort", comme il l'a répété ce mercredi dans Les Grandes Gueules sur RMC.
S'il reconnaît qu’il fait partie des privilégiés, ("Avec ma femme, nous sommes des clochards qui ne sont pas à 3.000 euros près, c’est comme ça que je nous définis"), il estime que la colère n'a absolument pas diminué dans le pays malgré la mobilisation qui faiblit durant les vacances d'été. La solution selon lui: une nouvelle révolution.
"Les privilèges sont revenus, mais multipliés par dix, 400 ans après"
"Le peuple gronde et je gronde avec le peuple. On est un peuple qui a aboli les privilèges. Ces privilèges sont revenus mais multipliés par dix 400 ans après. Il faut recommencer, il faut refaire une révolution. Et les gilets jaunes c’est la seule force d’opposition. C’est le peuple qui gronde, les gouvernants ne l’entendent pas et ils ont bien tort. Parce qu’un jour on va leur dire que ce n’est pas une révolte, c’est une révolution."
"Cette colère ne va pas s'arranger"
Les réponses du gouvernement à la crise qui touche le pays depuis novembre 2018 sont insuffisantes selon l'humoriste.
"Ce n’est pas en jetant trois miettes de pain par terre que ça va aller mieux. Il y a 9 millions de personnes qui en chient vraiment et pas à partir du 15 du mois, à partir du 2! Chacun à son niveau à un peu de mal. (...) Les gens que j’aide partout où je peux, ce sont des gens qui bossent qui paient leurs impôts qui font tout ce qu’on leur dit, et ils n’ont pas assez pour vivre quoi ! Et cette colère là ne va pas s’arranger."
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