Les chefs de France Télévisions incités financièrement à parler d'Europe

Selon informations du quotidien Le Monde, une partie de la rémunération des chefs de France Télévisions est variable en fonction de sujets qu'ils traitent. Ils seraient incités financièrement à parler de certains thèmes. Un libellé "Diversité, visibilité, Outre-Mer, Europe" décrit les objectifs assignés aux rédacteurs en chef des chaînes du groupe du service public.
Le dernier volet peut paraître étonnant. Le dispositif est mis en place depuis quelques mois voyant que ces sujets étaient sous-représentés sur les programmes d'information du groupe. Une mesure incitative qui vise notamment les journaux télévisés aux heures de grande écoute comme le 13 heures et le 20 heures.
L'avis des GG
Olivier Truchot: "C'est parler d'Europe 'quoi qu'il en coûte'!"
Gilles-William Goldnadel (avocat): "Je passe mon temps à vous dire que l'audiovisuel de service public est gangrené par l'idéologie. Ce serait privé je ne dirais rien. Mais ce sont nos chaînes ! Moi je ne suis pas européen, je suis souverainiste, j'ai peut-être tort mais c'est ainsi. Je paie ma redevance obligatoire donc je suis co-propriétaire de France 2 et France Inter. Je refuse que l'on m'impose un monde Orwelien où on nous obligerait de regarder dans un certain sens. Le scandale c'est qu'il n'y ait pas scandale.
Joëlle Dago-Sery (coach de vie): Le fait qu'on parle d'Europe, d'Outre Mer et de diversité ça devrait couler de source. Sur l'Europe il n'y a pas besoin de faire de la propagande, si l'Europe avait été efficace sur la crise migratoire, sur la santé, sur la solidarité, sur le plan fiscal, on n'aurait pas besoin de payer des bakchich pour qu'on puisse parler d'Europe. Il n'y aurait pas besoin de parler d'Europe si elle faisait son boulot.
Jérôme Marty (médecin): "Ce que voient les gens c'est que l'Europe pond des procédures difficiles à respecter et leur alourdit la vie. Parler de cette Europe et essayer de la rendre belle je comprends qu'on paie car ça doit être difficile !"