Louis Aliot: "Quand les premières lois vont arriver tout le monde ira dans la rue pour contester"
"Certains électeurs ont été lassés par la multiplication des élections ces derniers mois. Les classes populaires n'y ont plus cru. Elles se sont dit que En Marche! avait déjà gagné, qu'il n'y avait pas besoin d'aller voter. Mais c'est vrai que nous n'avons pas su les remobiliser, les ouvrir à ce scrutin", avance, ce jeudi dans les Grandes Gueules, Louis Aliot, vice-président du Front national, pour expliquer, en partie, les mauvais résultats du parti au premier tour des élections législatives.
"Aujourd'hui, les gens sont plus en réaction, précisément au score que fera En Marche! au second tour, qu'aux arguments qu'on a pu leur donner au premier tour. Mais, selon moi, de toute façon cela finira dans les rues en septembre et, à ce moment-là, on verra ce que cela donnera, estime encore celui qui est arrivé en tête dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Orientales. Les gens disent beaucoup qu'il va y avoir une majorité, mais, dans tous les cas de figure, en septembre, quand les premières lois, notamment sur le travail, vont arriver, tout le monde ira dans la rue pour les contester".
Et les Grandes Gueules de lui souligner que "ce n'est pas la rue qui décide dans une démocratie": "Je le sais bien et je suis bien d'accord avec vous. C'est pour cela que je fais de la politique. Je suis pour la démocratie et la souveraineté du peuple et des urnes et non celle de la rue".