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Nicolas Dupont-Aignan ne regrette pas ses propos envers Patrick Cohen: "C'est un cireur de pompes"

Le président de "Debout la France", Nicolas Dupont-Aignan, est revenu sur la polémique entourant son passage dans C à vous sur France 5 mercredi dernier. Il avait traité le journaliste Patrick Cohen de "serviteur de la macronie" avant de se faire virer du plateau.

"Je suis quelqu'un de très modéré". Nicolas Dupont-Aignan s'est expliqué ce mercredi sur le plateau des Grandes Gueules sur RMC concernant son vif échange avec le journaliste Patrick Cohen la semaine précédente.

Le tête de liste de son parti "Debout la France" aux élections européennes s'est fait virer du plateau de C à vous sur France 5 après avoir accusé le journaliste d'être un "serviteur de la macronie". Interrogé par Olivier Truchot qui lui demandait s'il regrettait ses propos envers le journaliste, l'homme politique persiste et signe.

"Je n’ai pas insulté j’ai dit ce que pensent des millions de français qui en ont assez d’une certaine propagande"

"Absolument pas, je n’ai pas insulté j’ai dit ce que pensent des millions de français qui en ont assez d’une certaine propagande de la part de certains vos confrères. J’étais très calme. Il y a une lassitude très profonde dans le pays, non pas sur les journalistes, comme on ne dit pas ‘les politiques’ mais simplement sur certains de vos confrères qui sont dans la propagande permanente, dans le jugement permanent." 

Il assure, sans apporter de preuves toutefois, que même des journalistes l'ont félicité d'avoir lancé ces piques au journaliste.

"Je l’ai traité de cireur de pompes, ce qui est la réalité, ce n’est pas très insultant"

"Je l’ai traité de cireur de pompes, ce qui est la réalité, ce n’est pas très insultant car j’ai beaucoup de confrères à vous qui m’ont envoyé des SMS en disant que j’ai dit tout haut ce que tout le monde pense de M. Cohen."

Dernier point sur ce "clash", il promet que ce n'était pas une opération de communication, lui qui est habitué aux coups d'éclat dans les médias. "Tout le monde a cru que c’était prémédité, pas du tout", conclut-il.

James Abbott