Propos polémiques de deux dirigeants de l'Unef à propos de Notre-Dame: l'association Avocats sans frontières va porter plainte
Deux membres du bureau national de l'Unef, un syndicat étudiant se retrouvent au centre d'une polémique après des tweets de mauvais goût.
Hafsa Askar, vice-présidente de l'Unef Lille, tweetait, peu de temps après l'incendie de la cathédrale Notre-Dame: "Je m’en fiche de Notre-Dame car je m’en fiche de l’histoire de France", puis: "On s’en balek, objectivement c’est votre délire de petits blancs".
Edouard Le Bert, membre du bureau national du syndicat écrivait de son côté: "Ca y est drame national, une charpente de cathédrale brûle".
Des propos condamnés par la présidente de l'Unef Mélanie Luce, qui n'a pas pour autant annoncé de sanctions à l'encontre de ses deux membres.
"Le mot dérive est un euphémisme"
Inadmissible pour l'avocat GG, président de l'association Avocats sans frontières Gilles-William Goldnadel: "Je ne peux pas imaginer la réaction nationale si quelqu'un s'était félicité de la destruction d'un bâtiment comme celui-là dans un pays étranger. Il y a une détestation générale de ce qu'est la culture française, de ce qu'est la France et de ce que sont les Français".
La "Grande gueule" compte ainsi porter plainte contre Hafsa Askar:
"On n'est plus dans le dérapage. Le mot dérive est un euphémisme. Ça en dit long sur l'état de l'Unef. Moi qui ai l'honneur de présider Avocats sans frontières, nous avons décidé de porter plainte contre cette dame du bureau national qui a été d'ailleurs très peu déjugée par l'Unef. On n'est plus dans un devoir de désolidarisation. Le minimum syndical, c'est de condamner avec sévérité et ne pas se contenter de se désolidariser".