Sur RMC, l'urgentiste Patrick Pelloux plaide pour la dissolution du conseil scientifique
Le nombre de cas positifs continue d'augmenter. Après un nouveau record et un pic de plus 10.000 cas positifs atteint samedi, on recensait dimanche 7183 nouveaux infectés et six morts en plus. Et si cette seconde vague inquiète en réanimation, certains médecins estime que la situation est loin des pires moments de l'épidémie que la France a pu connaître.
"Nous ne sommes pas dans la situation des mois de février et de mars. Des gens continuent de mourir, il y a des cas graves mais ce n'est pas la même chose. Nous avons beaucoup de tests donc beaucoup de cas mais ce qui nous surprend tous c'est que les chiffres ne bougent pas. Il n'y a pas de montée en puissance importante", assure sur RMC l'urgentiste Patrick Pelloux.
"Il faut qu'on garde les masques, il faut apprendre à vivre avec le virus"
Alors pourquoi l'atmosphère semble se dégrader dans une ambiance anxiogène ? peut-être tout simplement parce que le pays "aime avoir peur". Une solution simple pour y remédier serait de "dissoudre le Conseil scientifique", plaide Patrick Pelloux. "Il y a une cacophonie entre les réponses données par le ministère de la Santé et le Conseil. Je les respecte, ils ont fait le job, mais on n'en a plus besoin. Il faut faire confiance au ministère de la Santé", préconise l'urgentiste.
"Il faut qu'on garde les masques, il faut apprendre à vivre avec le virus. Combien de temps cette épidémie va durer, je n'en sais rien mais pour l'instant on y arrive", conclu le praticien.