RMC
M comme maitena

Droits de succession: tout comprendre pour ne pas se faire avoir, avec une experte sur RMC

Les contribuables des départements 01 à 19 ont jusqu'à ce soir minuit pour déclarer leurs revenus

Les contribuables des départements 01 à 19 ont jusqu'à ce soir minuit pour déclarer leurs revenus - Philippe HUGUEN / AFP

Alors que les droits de succession font leur retour dans l'actualité, Maïtena Biraben revient sur cet impôt souvent perçu comme injuste.

C’est aujourd’hui que se tient à Los Angeles l’audience qui concerne le trust de Johnny Hallyday. En France, les droits de succession sont revenus sur le devant de la scène quand Emmanuel Macron a exclu "formellement" de modifier les droits de succession, l’un des impôts les plus impopulaires.

"Les droits de succession sont les droits fiscaux à payer lorsque l’on hérite d’une personne. Au décès d’une personne, ce sont les droits pour pouvoir hériter du patrimoine et ces droits et se calculent en fonction du lien de parenté et du montant qu’il vous est transmis", explique Barbara Thomas-David, notaire spécialisée en droit privé et gestion de patrimoine à Paris.

80% des successions ne sont pas taxées

Créé lors de la Révolution française à la fin du 18e siècle, l'impôt sur la succession a été mis en place au nom du principe de redistribution sociale. À l'époque le taux est de 1%. En 1920, les caisses de l'état sont vides après la Première Guerre mondiale. Le taux maximal des droits de succession augmente sensiblement en passant à 40%.

En France cependant 80% des successions ne sont pas taxés en ligne directe: "En ligne directe c’est entre parents et enfants. Il faut savoir aussi que le conjoint survivant n’est pas taxé, il est exonéré de droit comme le pacsé. Pour les enfants, il y a un abattement de 100.000 euros par enfant. Ensuite on est taxé à une moyenne de 20%. Le taux de 45% s’applique uniquement quand il y a des patrimoines conséquents, à partir d’1,8 millions ‘euros", explique Barbara Thomas-David.

M comme Maïtena (avec G.D.)