Pour Tony Estanguet, le sport doit avoir "un peu plus de reconnaissance au baccalauréat"
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Tony Estanguet, président du Comité d'organisation des jeux Olympiques était l’invité de Maïtena Biraben ce lundi 29 janvier.
Jusqu'au 3 février, se déroule dans l’ensemble des écoles de France, la semaine des sports olympiques et paralympiques. Tony Estanguet, invité de l’émission, M comme Maïtena ce lundi 29 janvier, a tenu à réitérer son engagement pour renforcer la place du sport à l’école.
"Il faut s’occuper de notre génération 2024"
Mais l'éducation sportive à l’école reste aujourd'hui, très peu valorisée. Il est donc nécessaire pour Tony Estanguet, de diffuser davantage au sein des collèges et des lycées, les valeurs du sport.
"Je vais me battre jusqu'au bout pour renforcer la place du sport à l’école. Je pense qu'aujourd’hui on a une marge de progression. (…) On veut que pendant 6 ans, ce dossier fasse avancer la France. Et faire avancer la France ça veut dire, qu'il faut s’occuper de notre génération 2024, de cette jeunesse, aller les voir dans les écoles, leur dire pourquoi on organise ces jeux et combien c’est important de pratiquer une activité physique et sportive pour leur bien-être, leur santé, pour créer du lien avec des copains et faciliter l’accès à un club. On fait venir des athlètes dans l’enceinte de l’école pour les motiver, les inspirer. Je crois beaucoup à ça. La valeur de l’exemple, l’échange avec des champions, ça donne envie de faire un sport, d’aller vers l’excellence et de respecter les autres".
"Je crois à l’éducation par le sport"
Reste à savoir si dans le nouveau baccalauréat annoncé par Jean-Michel Blanquer, le sport aura une place privilégiée. Pour le triple champion olympique, c’est une nécessité.
"Je ne sais pas si c’est mon rôle mais j’ai un avis. Je pense qu'aujourd'hui, il faut donner encore plus d’importance à la valorisation de l’éducation physique et sportive parce que les enfants, pour leur épanouissement et leur bien-être, ont besoin de cet équilibre là. Moi, je me suis construit grâce au sport, je sais ce qu’il m’a apporté. Je connais son pouvoir dans l’épanouissement et l’éducation et donc je crois à l’éducation par le sport. Si on peut mettre une carotte à la fin avec un peu plus de reconnaissance au baccalauréat, c’est tant mieux.".