De la start-up à la PME, et au-delà…

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La première question à se poser est : mon entreprise est-elle scalable ? Derrière ce mot, issu du jargon informatique, il faut comprendre : mon entreprise est-elle capable de s’adapter au marché et de gérer une forte croissance ? Si tel est le cas : tant mieux ! Mais attention, tout n’est pas "scalable", l’essentiel est de maîtriser sa croissance sans confondre rapidité et précipitation. Le succès n’est pas seulement lié aux résultats. Il se construit dans le temps, avec des efforts continus, en assurant la pérennité des actions, en inspirant la confiance et enfin, en gardant la capacité d’innover et de s’adapter en permanence.
Une organisation optimisée
Devenir une PME touche 100% de l’équipe. La première étape doit être une communication claire et transparente sur l’avenir de l’entreprise pour éviter ainsi le stress des collaborateurs lié au changement. Cette communication définit aussi la feuille de route, la nouvelle organisation optimisée de l’entreprise et bien entendu les objectifs à atteindre. Elle peut constituer un socle solide pour l’avenir, partagé par tous.
La nouvelle organisation doit aussi être constituée de talents et de compétences diversifiés. Elle doit prendre en compte de nouvelles fonctions, qui n’existaient peut-être pas, comme par exemple la présence d’un DAF ou encore d’un DRH !
Enfin, cette mutation passe aussi par l’embauche de collaborateurs et vous fera franchir les fameux seuils de + de 10 salariés, 20 ou encore 50. Chaque seuil entraînant une série d’obligations supplémentaires représentant des coûts supplémentaires. Pensez-y !
Séduire un investisseur
Cette vision claire de votre projet d’évolution sera appréciée par vos éventuels futurs investisseurs ou votre banquier qui vous accompagneront dans cette mutation. Attention, toutefois, à ne pas confondre banquier et investisseur "C'est une erreur courante" dit Jean David Chamboredon, Président Exécutif du fonds ISAI. "Un banquier veut être rassuré. Il n'aime pas le risque. Tandis qu'un investisseur sait qu'il peut tout perdre, tout comme gagner beaucoup d'argent".
Innover, encore et toujours
Devenir une "scale up" (au moins 10 salariés et un CA en croissance de + 20% sur 3 ans) est une étape cruciale pour toute entreprise, avant de devenir, pourquoi pas, une multinationale. Toutefois, en France, nos "licornes" (entreprises qui atteignent une valorisation de 1 milliard de dollars ou euros) sont encore trop rares.
"Dans le secteur technologique notamment, le problème des sociétés françaises c'est qu'une fois qu'elles ont réussi, il y a une sorte de gentrification qui se met en place et elles innovent moins, elles ne pivotent plus pour aller chercher de nouveaux marchés" analyse un observateur du secteur. Tous les gros acteurs ont réussi à se diversifier, à l’image d’Amazon, qui à l’origine vendait des livres et qui propose aujourd’hui des produits alimentaires et ouvre des magasins physiques.
Reste que cette diversification est impossible en France car elle exige des fonds importants. De plus, chez nous, les investisseurs n’aiment que "les modèles purs" souligne Jean David Chamboredon.
Vous l’avez compris, en France, pour grandir, il ne faut brûler aucune étape, ce qui peut prendre du temps. Et encore faut-il pouvoir le prendre dans un monde globalisé ?
La communication est l’affaire d’experts, et pour accompagner le développement d’une start up, de nombreux paramètres doivent être pris en compte pour bien communiquer !
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