Ligue des champions féminine: "Il ne faut surtout pas comparer garçons et filles" explique Daniel Riolo
Ce jeudi soir, c’est la grande finale de la ligue des champions. Pas celle entre la Juventus et le Real Madrid, mais bien entre l’Olympique Lyonnais et le Paris-Saint-Germain. Ce sont les femmes qui s’affronteront à 20h45 sur France 2, dans un match entre deux équipes qui ont progressivement fait naître une forte rivalité. Pourtant, malgré la domination européenne de ces deux clubs français, le football féminin souffre toujours de sa comparaison avec le football masculin. Une erreur selon Daniel Riolo, consultant dans l’After Foot. Invité dans Radio Brunet, il explique que la qualité d’un match ne dépend pas des propriétés physiques des joueurs.
"Il ne faut surtout pas comparer garçons et filles, mais vivre le moment comme un spectacle de sport, comme une compétition sportive à part. Il ne faut surtout pas faire de comparaisons physiques, en se disant que les garçons frappent plus fort, sautent plus haut et courent plus vite. C’est comme au tennis féminin. Quand je regarde une super joueuse de tennis, je ne me dis pas qu’elle sert 30km/h moins vite qu’un homme. Il y a trente ans, les joueurs masculins couraient moins vite et sautaient moins haut que maintenant. Si le match est bon ce soir, on se régalera devant, et peu importe si elles courent moins vite ou frappent moins fort dans le ballon. Aucun intérêt de comparer les capacités, il ne faut même pas se poser la question".