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Arrêt le 14 septembre au procès en appel de Villepin

Le procès en appel de Dominique de Villepin, poursuivi pour une manipulation menée en 2004 avec de faux fichiers bancaires de la société Clearstream, s'est achevé jeudi et l'arrêt a été mis en délibéré au 14 septembre. L'accusation a demandé 15 mois de pr

Le procès en appel de Dominique de Villepin, poursuivi pour une manipulation menée en 2004 avec de faux fichiers bancaires de la société Clearstream, s'est achevé jeudi et l'arrêt a été mis en délibéré au 14 septembre. L'accusation a demandé 15 mois de pr - -

Le procès en appel de Dominique de Villepin, poursuivi pour une manipulation menée en 2004 avec de faux fichiers bancaires de la société Clearstream, s'est achevé jeudi et l'arrêt a été mis en délibéré au 14 septembre.

L'accusation a demandé lundi dernier 15 mois de prison avec sursis contre l'ex-Premier ministre, 30 mois de prison dont un an ferme et 45.000 euros d'amende contre l'ancien vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, ainsi que 30 mois de prison dont 15 mois fermes contre l'informaticien Imad Lahoud.

Les prévenus sont poursuivis pour "dénonciation calomnieuse" ou complicité dans le cas de Dominique de Villepin. La défense a plaidé la relaxe pour Dominique de Villepin et Jean-Louis Gergorin, et une responsabilité atténuée pour Imad Lahoud.

Blanchi en première instance en 2010, Dominique de Villepin, âgé de 57 ans, accusé d'avoir conspiré contre Nicolas Sarkozy, dont le nom figurait sur les fausses listes, joue une partie de son avenir politique dans ce dossier.

Nicolas Sarkozy a retiré sa constitution de partie civile après le premier procès mais Dominique de Villepin a souligné lundi qu'il gardait autorité indirecte sur le parquet.

Selon l'accusation, cette manipulation doit être imputée au duo Gergorin-Lahoud, mais Dominique de Villepin en est "complice par abstention", c'est-à-dire qu'il l'aurait favorisée en ne faisant rien pour y mettre fin.

Les fausses listes de comptes bancaires, remises à la justice en 2004, semblaient montrer que des centaines de personnalités, dont Nicolas Sarkozy, détenaient des comptes occultes à l'étranger.

Thierry Lévêque, édité par Patrick Vignal

REUTERS