Chez Bourdin ce 27 août

De 7h à 9h, suivez la matinale de Bourdin & Co présentée par Jean-Jacques Bourdin - -
Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce mardi sur RMC :
9h - Merci à tous d’avoir suivi la matinale de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !
8h35 - Jean-Luc Mélenchon est l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV.
8h25, c’est l’heure du Parti Pris d’Hervé Gattegno pour qui il n’y a pas d’autres choix que d’intervenir en Syrie
Jacques Myard, député UMP des Yvelines et vice-président du groupe d'amitié France-Syrie à l'Assemblée nationale
Avec 5 autres députés, Jacques Myard met en garde contre une intervention en Syrie. « Les bruits de bottes et les déclarations va-t’en guerre des gouvernements américains, français, et anglais sont inquiétants ». « Les frappes aériennes risquent de mettre le feu au Proche-Orient, et surtout d’entraîner la disparition programmée d’un Etat ami de la France : le Liban », disent les 5 députés.
>> Intervention en Syrie : danger ou nécessité ?
8h12 - Jacques Myard : « En matière de déclaration et de va-t'en guerre, c'est dangereux. On nous dit qu'il y a des preuves d'utilisation d'armes chimiques, qu'on nous les montre. Qu'on nous prouve qu'il y a eu des armes chimiques. Pour les Etats-Unis, la Syrie est un état voyou. On ne peut pas défendre la répression de Bachar Al-Assad mais s'il y a des frappes occidentales, le Liban ne va-t-il pas exploser ? Il faut un Genève 2, avec toutes les parties. Ce qui est certain, c'est que d'aller crescendo avec les déclarations est très risqué. Vous savez, l'important, c'est comment on termine la guerre. On ne sait pas l'impact d'une intervention sur la Turquie par exemple ».
A 7h50, c’est l’heure des Coulisses de l’Economie avec Jean-Marc Daniel qui s’interroge ce mardi sur la baisse du coût du travail.
>> Faut-il réduire le coût du travail ?
Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et l'Economie numérique
Lundi, les syndicats étaient reçus une dernière fois par le Premier ministre avant la réforme des retraites. Il semblerait que l’on se rapproche d’une hausse des cotisations. Selon la CFDT un compte pénibilité serait créé et un aménagement serait trouvé pour les salariés au Smic. Fleur Pellerin commente également la création d'un PEA pour financer les PME. Elle annonce aussi la création d’une école de l’entrepreneuriat.
7h50 - Fleur Pellerin : « Ce qu'on a décidé, c'est de limiter les dérives marginales. Je considère que ce statut est favorable, simple et permet de se lancer dans l'aventure de l'entreprise. Le statut sera modifié à la marge et peu de personnes sont concernées ».
Sur l'école de l’entrepreneuriat
7h49 - Fleur Pellerin : « Aujourd'hui, je travaille actuellement sur un projet d'école de l'entrepreneuriat. Beaucoup de chefs d'entreprises auraient aimé avoir des cours très pratiques. Cette école sera ouverte à tous, sans condition de diplôme et dématérialisée ».
Sur le PEA pour financer les PME
7h48 - Fleur Pellerin : « C'est la mise en œuvre d'un engagement. Exonération des dividendes après 5 ans. Ce qui est important, c'est que nous nous étions engagés sur le financement des PME. Elles ont du mal avec le prêt bancaire ».
Sur les augmentations d'impôts
7h46 - Fleur Pellerin : « Non, on ne me parle pas d'augmentation d'impôts quand je rencontre des entrepreneurs. Les entrepreneurs ont des projets et ils se demandent comment ils vont les financer et comment les exporter ».
Sur les retraites et les charges pour les entreprises
7h40 - Fleur Pellerin : « Cela fait un an que l'on travaille sur le coût des entreprises. Il faut trouver un équilibre en termes d'efforts entre les entreprises et les salariés. La CSG a un rendement très élevé. Il y a plusieurs pistes. Il y aura transfert. Il semble que le président a dit à Pierre Gattaz que les charges qui pèsent sur les entreprises risquent de baisser ».
Jean-Pierre Bouchard, psychologue et criminologue
Allison (19 ans) et sa mère Marie-Josée (53 ans) ont disparu depuis le 14 juillet. Francisco Benitez, père et mari, s’est suicidé le 5 août. Les enquêteurs auraient identifié traces de l'ADN d'Allison dans le congélateur familial et dans un lave-linge de la caserne où s'est suicidé son père, Francisco Benitez. L'ADN de la mère aurait également été découvert dans le lave-linge. Le congélateur aurait été vidé de son contenu et nettoyé après la disparition de la mère et de la fille.
Sur le témoignage vidéo de Francisco Benitez
7h27 - JP. Bouchard : « Est-ce une anticipation d'une arrestation qu'il savait proche et certaine? Ce sont des choses qui sont connues mais qui doivent être démontrées. Il a peut-être utilisé le congélateur comme lieu de stockage. Les traces ADN ont été retrouvées dans des endroits difficiles d'accès. Il faut passer au peigne fin le comportement du suspect. Il cloisonne l'information... il est capable de manipuler les gens. Il faut s'intéresser à son passé aussi. Pourquoi s'est-il investit dans la légion? »
7h25 - JP Bouchard : « Le mobile, si c'est bien lui, pourrait être passionnel. Se sentant lâché, certains préfèrent tuer plutôt que d'être seul. C'est une hypothèse qui doit être vérifiée ».
Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques
Les Etats-Unis ont confirmé l’utilisation d’armes chimiques en Syrie alors que les experts de l’ONU ont pu, malgré des difficultés, se rendre dans deux hôpitaux de la banlieue de Damas. Ils ont recueilli des témoignages de victimes de l'attaque chimique. Ils ont aussi prélevé des échantillons mais les experts n’ont pas pour but de désigner l’auteur de cette attaque. Des échantillons fournis par les rebelles sont arrivés en France. Ils sont en cours d’analyse.
>> Intervention en Syrie : danger ou nécessité ?
Sur l'enquête de l'ONU
7h16 - Olivier Lepick : « Elle n'a pas commencé trop tard. Pour la deuxième partie de l'enquête, à savoir l'identité de l'agresseur chimique, là, oui, l'enquête a commencé un peu trop tard. Al-Assad a pu cacher certaines preuves. Les enquêteurs devraient mettre la main sur des bombes, des débris qui ont servi à lancer ces attaques ».
Sur les échantillons en France
7h14 - Olivier Lepick : « Il semble que ces échantillons soient arrivés dans les capitales européennes et à Paris notamment. On aura la certitude dans quelques jours que les armes chimiques ont été utilisées. Analyser des échantillons de peau, sanguins, urinaires, permet de trouver avec une analyse biologique que des armes chimiques ont été utilisées ».
7h12 - Olivier Lepick : « Je pense que si les Américains ont changé de sémantique, c'est que les échantillons ont fait l'objet d'analyse. Les Américains ne se permettraient pas un tel vocabulaire s'ils n'en avaient pas la preuve ».
Il est 7h et nous sommes ensemble jusqu'à 9h pour suivre la matinale de Bourdin & Co.