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Chez Bourdin ce 28 août

Retrouvez Bourdin & Co avec Jean-Jacques Bourdin jusqu'à 9 heures.

Retrouvez Bourdin & Co avec Jean-Jacques Bourdin jusqu'à 9 heures. - -

Ce mercredi, Ghislaine a expliqué pourquoi elle a porté plainte après l’agression de sa fille à Colombes, JF Roubaud s'est dit « inquiet » de la réforme des retraites et l’ancien ministre H. Morin s'est dit favorable à une attaque «ciblée» en Syrie.

Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce mercredi sur RMC :

9h : Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !

A 8h35, Jean-Jacques Bourdin reçoit Michel Sapin, le ministre du Travail, pour parler des chiffres du chômage dévoilés mardi et la réforme des retraites, présentée par François Hollande.

-> La réforme des retraites est-elle assez ambitieuse ?

8h25 - Le parti pris d'Hervé Gattegno : Retraites : une réforme utile et habile, mais sans courage.

Hervé Morin, ancien ministre de la Défense

L’ancien ministre de la Défense Hervé Morin est favorable à une attaque « ciblée » contre « des sites militaires et politiques de Damas », tout en s’opposant à une attaque terrestre. Les frappes sur la Syrie seraient « imminentes » selon l’opposition, et les Etats-Unis se sont dits « prêts à y aller ». L’objectif ne serait toutefois pas de renverser Assad.

-> Syrie : Intervenir sans l'aval de l'ONU ?

Sur les retraites

8h25 - Hervé Morin : « Cette réforme est honteuse. Hollande valide la réforme Fillon après l’avoir contestée. Ce que j’espérais des socialistes, c’était une réforme juste, donc qui allait vers un régime universel. J’aurais aimé que le gouvernement s’engage vers la construction d’un régime universel où on arrête de filer 10 milliards d’euros pour la fonction publique et les régimes spéciaux ».

8h23 - Hervé Morin : « Les cyniques disent qu’il vaut mieux une dictature abominable plutôt que de déstabiliser la région ».

8h21 - Hervé Morin : « Cette région est une poudrière, mais ce n’est pas nouveau. Il faut que les preuves soient solides. Il y avait un certain nombre de journalistes qui avaient déjà alerté l’opinion sur les armes chimiques. Les preuves ne doivent pas faire l’objet de la moindre discussion, il ne faut pas intervenir si on a un doute sur l’origine de ces armes. Cette intervention doit être le coup de semonce, dire à Bachar Al Assad que ce n’est pas acceptable ».

8h17 - Hervé Morin : « Il faut que les pays de la région soient dans cette opération : les Turcs, un certain nombre de pays du Golfe, pour montrer que ce n’est pas acceptable ».

Intervenir sans l’ONU ?

8h16 - Hervé Morin : « C’est déjà arrivé. Nous avons aussi la responsabilité de protéger les populations civiles. Il y aurait une impasse majeure à considérer que cette intervention est le début de l’organisation d’un pouvoir syrien sous le contrôle occidental. Ce n’est pas à nous d’organiser la transition politique, seulement de pousser le processus ».

8h15 - Hervé Morin : « Cela peut permettre d’engager un processus politique pour l’instant dans l’impasse ».

8h14 - Hervé Morin : « Les discussions avec les Russes sont assez avancées pour que ça se fasse, les Russes vont protester, mais les choses se feront. Envoyer des troupes au sol n’aurait aucun sens. J’ai toujours été hostile à l’idée de livraison d’armes à l’opposition, mais la communauté ne peut pas ne pas réagir face à quelque chose d’ignoble et d’abominable ».

8h12 - Hervé Morin : « L’intervention doit se faire seulement si on a la preuve absolue que le gouvernement est à l’origine des attaques à l’arme chimique. Mais on ne peut pas ne rien faire, on ne peut pas laisser un gouvernement utiliser des armes de destruction massive, sinon les valeurs de la communauté internationale doivent être abandonnées ».

7h50 - Les coulisses de l'économie, avec Jean-Marc Daniel.

Jean-François Roubaud, président de la CGPME

François Hollande a annoncé mardi que la réforme des retraites sera financée par une hausse des cotisations sociales et un allongement progressif de la durée de cotisations pour atteindre 43 ans en 2035, sans toucher à la CSG. Un compte pénibilité devrait aussi être mis en place à partir de 2015. Pour Jean-François Roubaud, il ne s’agit pas de réformes mais d’une augmentation des prélèvements, alors que le Medef critique « une non réforme dangereuse et pas acceptable ».

-> La réforme des retraites est-elle assez ambitieuse ?

Sur le compte pénibilité

7h50 - Jean-François Roubaud : « On a déjà pris en compte la pénibilité. Ce compte sera ouvert sans aucun contrôle médical, et il faut se demander si on a encore les moyens d’augmenter le coût du travail. Avec quel argent on va pouvoir payer tout ça ? On va dans des usines à gaz, ce texte va rajouter 400 ou 500 pages au code du travail ! »

Un gel déguisé des pensions pour les retraités ?

7h48 - Jean-François Roubaud : « C’est un peu de fumée, à droite, à gauche. Je reconnais des petits progrès, pour les femmes, mais ce n’est pas une réforme, il faudra recommencer ce travail dans quelques années ».

7h47 - Jean-François Roubaud : « Cotiser plus longtemps peut paraître logique. Mais on s’est refusé de travailler sur la borne d’âge, on aurait dû le faire, ça pénalise les jeunes qui font des études. On nous avait promis une grande réforme, je n’ai qu’une augmentation des prélèvements ».

7h46 - Jean-François Roubaud : « Ce qu’il faut qu’on obtienne, c’est une baisse des charges. J’ai une certitude, c’est l’augmentation de mes cotisations, mais en ce qui concerne le basculement d’une partie des charges, je veux en avoir la certitude ».

7h43 - Jean-François Roubaud : « Ce n’est pas une réforme, mais une augmentation des prélèvements et des dépenses avec la pénibilité. Il y a en plus un problème d’égalité, j’avais demandé qu’on ouvre le dossier du rapprochement public-privé. On reste sur les régimes spéciaux. Je sais que le problème est compliqué, ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas ouvrir le dossier ».

Ghislaine, la mère de Priscilla

Le 7 août, Sofiane, un détenu de 26 ans soumis au régime de semi-liberté, n’a pas regagné sa cellule : vers 21h30, il s’en prenait violemment à deux femmes, dont Priscilla, aujourd’hui dans le coma. Ghislaine a déposé plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui », jugeant que les psychologues, psychiatres et juges qui ont autorisé son régime de semi-liberté ont une part de responsabilité.

7h28 - Ghislaine : « Les victimes sont muselées par la presse. Moi, plus on me muselle et plus je parle ».

7h27 - Ghislaine : « Je suis éduquée, j’ai envie de justice. C’est un barbare, je ne veux pas qu’il meurt, il faudrait que quelqu’un lui fasse ce qu’il a fait ».

7h27 - Ghislaine : « 5 jours après, Sofiane avait encore des marques apparentes. Quand il est rentré en prison, il avait forcément les mains dans un état épouvantable, il avait du sang sur sa sacoche ».

7h26 - Ghislaine : « Normalement, il y a une évaluation psychologique. Dans les faits, il y a un papier qui circule avec sa demande de semi-liberté, avec des cases cochées, ça arrive chez le juge d’application des peines, il coche sa case. Je ne suis même pas sûr qu’il ait vu Sofiane. Aux dires de la police, ce n’est pas possible qu’ils l’aient relâchés, il ne l'aurait pas relâché s'il savait qui c'était ».

7h24 - Ghislaine : « Je refuse ce qu’il s’est passé. C’est à cause de ces gens qui n’ont pas fait leur job que ma fille est dans le coma, qu’une autre a été violée, de ces non-dits au niveau de la justice ».

7h22 - Ghislaine : « Ma fille est toujours dans le coma depuis trois semaines ».

M. Chaillot avec Jean-Jacques Bourdin