Chez Bourdin ce 29 août

De 7h à 9h, suivez la matinale de Bourdin & Co présentée par Jean-Jacques Bourdin - -
Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce jeudi sur RMC :
9h - Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !
8h35 - Laurent Berger (CFDT) est l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV. Le secrétaire général de la CFDT réagit aux annonces sur les retraites et à l’appel du président du Medef à supprimer l’ISF.
8h25, c’est l’heure de retrouver le Parti Pris d’Hervé Gattegno. Le thème ce jeudi : François Fillon est indécent
Jean Guisnel, journaliste au Point, spécialiste des questions de défense
Selon Le Point une frégate suerait en route pour la Syrie. La frégate, le Chevalier Paul, quitterait Toulon pour se rendre au large de la Syrie et pourrait protéger des bombardiers français et alliés.
8h20 - Jean Guisnel : « C'est effectivement une info nouvelle. Dans le cadre du dispositif qui se met en place les Français ont décidé d'envoyer un des deux bateaux français capables de protéger une flotte contre des frappes aériennes. On n'a pas vraiment le détail... On ne sait pas exactement où sont les bateaux. Les Français sont sans doute aussi présent avec un SNA mais sans missile de croisière ».
Bassam Tahhan, professeur de géopolitique et porte-parole du « Rassemblement pour la Syrie ».
Bassam Tahhan est pro-Assad et livre son point de vue sur une éventuelle intervention en Syrie.
8h17 - Bassam Tahhan : « S'il y a frappe aérienne, ce serait d'une grande bêtise. On mettrait en cause la sécurité d'Israël. Si la Syrie est frappée, le Hezbollah va répondre. Ce serait l'occident qui rentrerait en guerre contre plusieurs pays. Quoi qu'elle fasse la Syrie est coupable et sera bombardée ».
8h14 - Bassam Tahhan : « J'espère que la frégate française va se convertir... Toute l'attitude de la France n'est pas digne des Lumières ni de de Gaulle. Il y a une irresponsabilité de la France. On n'a pas à intervenir dans un pays souverain. Sur les armes : tout porte à croire que ce sont les rebelles qui ont utilisé des armes chimiques. Pour moi, l'enquête de l'ONU est une mascarade, une comédie d'autant qu'elle ne peut pas aller là où le président Assad l'a conviée. On a aussi des images montrant un missile partant de la zone des rebelles vers la banlieue de Damas ».
A 7h50, Jean-Marc Daniel est en studio pour ses Coulisses de l’Economie. Ce jeudi, il s’intéresse aux 600 régimes spéciaux - Les oubliés de la réformette des retraites : les régimes spéciaux
Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, président de « Debout la République »
Le député de l’Essonne est opposé à une intervention en Syrie et critique vivement la position adoptée par François Hollande, la sécurité de la France n’étant pas menacé, Nicolas Dupont-Aignan qualifie « d’incompréhensible » « la précipitation de François Hollande à vouloir engager nos forces ».
Nicolas Dupont-Aignan s’exprime également sur les naturalisations qui pourraient être facilitées comme l’a annoncé Manuel Valls mercredi.
7h49 - Nicolas Dupont-Aignan : « Les gens étaient retraités, ils vont devenir chômeur. Si on avait les 1,5 millions de délocalisations nous n'aurions pas le problème des retraites. On trompe les gens, on leur fait peur, on ne résout rien. La vrai raison de tout cela c'est qu'il manque 1 million d'emplois en France ».
7h47 - Nicolas Dupont-Aignan : « On naturalise suffisamment de personnes ne France. Il faut avoir des critères. Il faut partir de la réalité. Vérifions que les gens soient intégrés avant de naturaliser. Ni frein ni accélération. On ne peut plus avoir 200 000 personnes immigrées par an. Il faut descendre à 100 000 ».
7h43 - Nicolas Dupont-Aignan : « Il faut comprendre ce qu'il se passe en Syrie. Il y a eu des atrocités des deux côtés. Je ne défends pas Assad. L'intervention militaire ne va-t-elle pas aggraver la situation ? Si les occidentaux interviennent, ils vont être les alliés d'Al-Qaïda. Ce n'est pas en renforçant la Russie, l'Iran qu'on va arranger les choses. Depuis deux ans, les gens sincères parmi les rebelles ont été écartés. Ce sont les fondamentalistes qui ont pris la tête des mouvements rebelles. Est-ce qu'on veut la partition de la Syrie ? Des massacres de chrétiens ? Je demande au gouvernement français de servir de négociateur et de ne pas suivre aveuglément les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Je demande à la France d'avoir la position que pouvait avoir Jacques Chirac avec l'Irak. La dictature de l'émotion, c'est bien mais je demande à la France d'être équilibrée et de servir de passerelle entre l'Iran et les autres ».
Daniel Doux, adjoint au maire du Mesnil-Saint-Denis chargé de la sécurité
Mardi matin, vers 8h30, une policière municipale du Mesnil-Saint-Denis a été violemment frappée avec une barre de fer dans son bureau du poste de police par un homme venu contester un PV majoré pour non-paiement. Cette fonctionnaire de 32 ans a reçu un coup de barre de fer dans le ventre alors qu'elle était au sol. Conséquence : le poste de police municipale se retrouve temporairement sans agent puisque les deux autres membres sont absents, l'un étant en arrêt maladie et l'autre en congé.
7h27 - Daniel Doux : « Un individu énervé s'est présenté et a bousculé la policière et a frappé la femme à l'abdomen avec une barre de fer qu'il avait dissimulé. Heureusement, la femme a pu être renvoyée chez elle après être passée à l'hôpital. La policière a dit qu'elle ne connaissait pas son agresseur. On espère qu'il sera interpellé et condamné par la justice. C'est de la violence au quotidien. C'est odieux d'autant que c'est une femme. Nos policiers, je le rappelle ne sont pas armés ».
Didier Billion, directeur adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques
Alors qu’une intervention en Syrie se précise d’heure en heure, pour le directeur adjoint de l’Iris, elle est une bêtise qui ne changera rien à la situation sur le terrain. C’est une guerre civile et urbaine qui n’a selon lui comme seule issue une solution politique.
Sur la solution politique
7h21 - Didier Billion : « Il n'y aura pas de solution militaire. La situation géopolitique en Syrie est très complexe. Bachar est toujours là. On ne peut pas considérer qu'une intervention militaire va le chasser du pouvoir. En Syrie, ce sont des combats urbains. L'envoie de bombe n''est pas la solution. Il n'y a qu'une seule solution politique. Il faut remettre sur la table le projet Genève 2. Les Russes ne sont pas autistes, s'ils ont une place dans une solution politique, ils participeront à cette solution ».
Sur le conflit chiite sunnite et le pétrole dans la région
7h17 - Didier Billion : « Le paramètre pétrole n'est pas négligeable mais en Syrie c'est peu important. Il y a c'est certain un risque sur l'aspect religieux dans la région ».
Sur l'intervention militaire
7h15 - Didier Billion : « Il y a une posture médiatique de la part du gouvernement français. Au-delà des mesures militaires on ne réfléchit pas au coup d'après. Une intervention pourrait avoir des risques de déstabilisation de la région. Il y a un pays "maillon-faible" dans la région : Le Liban. La Jordanie est aussi un pays très faible ».
7h11 - Didier Billion : « Il y a un emballement médiatique sur l'utilisation supposée d'armes chimiques. Les Etats-Unis et la France sont montés au créneau pour faire pression sur Bachar el-Assad. Les opinions sont contre cette intervention. Il y a aussi le problème de l'autorisation de la communauté internationale. Quelle initiative au Conseil de sécurité de l'ONU pour faire bouger les Russes qui soutiennent le régime syrien ».
Bonjour à tous, dès 7h et jusqu'à 9h nous sommes ensemble pour suivre la matinale de Bourdin & Co. Ce jeudi, Jean-Jacques Bourdin se penche sur la Syrie alors qu'une intervention internationale apparait comme imminente. Permettra-t-elle de d'apaiser la guerre civile ? Faut-il ou non intervenir au pays de Bachar el-Assad ? Pendant ces deux heures, RMC tentera d'apporter un éclairage sur la question avec témoins et experts.
>> Intervention militaire en Syrie : danger ou nécessité?