Chez Bourdin ce 30 août

Retrouvez Bourdin & Co avec Jean-Jacques Bourdin jusqu'à 9 heures. - -
Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce vendredi sur RMC :
9h : Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous lundi dès 7h !
A 8h35, Jean-Jacques Bourdin reçoit le journaliste et écrivain François de Closets, qui publie "Maintenant ou jamais" mercredi prochain. Dans ce livre, il appelle les Français à faire preuve de réalisme et à dire la vérité, même s'ils "préfereraient l'ignorer" selon lui.
8h25 : c'est l'heure du parti pris d'Hervé Gattegno : Christiane Taubira n'est pas aussi laxiste qu'on le croit.
Martine Brousse, déléguée générale de l'association La Voix de l'enfant
10 000 euros le bébé : un trafic présumé de bébés au sein de la communauté des gens du voyage a été démantelé par la police judiciaire de Marseille, et 5 personnes sont en garde à vue, révèle en exclusivité RMC ce vendredi. Une affaire qui relance aussi le débat sur l’adoption, en forte baisse en France (baisse de 62% en 7 ans).
8h15 - Martine Brousse : « J’ai rencontré sur le terrain à l’étranger des familles prêtes non pas à vendre mais à donner leur enfant pour les sauver de la famine, pour qu’ils aient une éducation. Il faut donc une aide au développement dans les pays concernés pour que ces enfants aient un état civil et à l’école. Ces familles sont prêtes à tout pour donner un avenir à leur enfant ».
8h14 - Martine Brousse : « Il y a des trafics d’enfant, des réseaux qui viennent de pays frontaliers de la France. Au lieu de s’attaquer aux familles, il faut s’attaquer aux trafiquants ».
8h12 - Martine Brousse : « Au-delà du trafic, la question de l’adoption est récurrente, c’est un réel problème en France ».
7h50, les coulisses de l'économie avec Jean-Marc Daniel : Bruits de botte et cours du pétrole.
Paul Quilès, ancien ministre de la Défense
La communauté internationale est divisée sur les suites à donner à l’utilisation d’armes chimiques en Russie. En Grande-Bretagne, les députés ont voté contre une intervention et le Congrès américain est aussi réticent. Paul Quilès souhaite que la France propose au Conseil de Sécurité de l’ONU une résolution demandant à la Syrie qu’elle ratifie une convention internationale de 1993 sur l'élimination de l'arme chimique.
7h51 - Paul Quilès : « On laisse passer les dangers depuis des années. Moi qui m’intéresse au désarmement nucléaire, c’est la même chose ».
-> Intervention en Syrie = attentats ?
7h50 - Paul Quilès : « Je crois peu que les Etats-Unis puissent s’engager seul. La France doit proposer immédiatement une résolution au Conseil de sécurité de l’ONU exigeant que la Syrie ratifie la convention d’interdiction des armes chimiques. Cette convention, poussée à l’initiative de François Mitterrand en 1993, organise la destruction des arsenaux et avec un régime de vérification. La Russie et la Chine auront du mal à dire qu’ils ne sont pas d’accord. C’est une disposition qui pourrait être prise dans la journée, ça obligerait la Chine et la Russie à voter ».
7h46 - Paul Quilès : « On veut tout et son contraire. Si on veut protéger la population syrienne, tous ces réfugiés, dans une situation épouvantable, il faut avoir les moyens de ses discours, et il faut s’y prendre plus tôt. Comme d’habitude, les diplomaties ont été en retard. J’ai en tête ce qu’on a laissé faire au Rwanda. Les attaques chimiques sont aussi horribles que les autres 100 000 morts de cette guerre ».
-> Faut-il renoncer à une opération militaire en Syrie ?
7h42 - Paul Quilès : « La Grande-Bretagne n’a pas le même système qu’en France. L’attitude du parlement britannique est logique, il y a tellement de flou, d’hésitations, qu’il ne peut pas s’engager sans être taxé d’irresponsabilité. Il aurait fallu aider les rebelles, maintenant que les djihadistes sont très présents, c’est difficile de livrer des armes. Soit on fait une intervention, et il faut absolument l’aval de l’ONU, soit on livre des armes. Je suis furieux d’entendre le président Obama dire "on va attaquer pour punir mais on ne veut pas renverser le régime". Et dans le même temps, la France dit "pas de négociations avec Assad ni l’Iran". Mais on négocie avec ses ennemis, ou on les renverse, c’est comme ça la guerre ! »
Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat de police Synergie Officiers
Ce vendredi, le gouvernement doit trancher entre deux visions de la justice : celle de Christiane Taubira et celle de Manuel Valls. Les arbitrages sur la réforme pénale seront rendus à l’Elysée en présence des deux ministres, de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault. Les peines plancher seront supprimées, et la réforme doit créer la « contrainte pénale », une peine de probation qui permet d’éviter la prison contre des alternatives (médiation, réparation du préjudice, travail d'intérêt général, rencontre auteur-victime, etc.) et met l’accès sur la réinsertion.
-> La prison est-elle synonyme de récidive ?
-> Valls - Taubira : l'un d'eux doit-il démissionner ?
7h24 - Patrice Ribeiro : « 25% des gens qui passent en prison attendent simplement leur jugement. Aucun homme politique ne prendra la responsabilité d’envoyer un signe de mollesse sur la sécurité routière, et il y a des gens à soigner plutôt qu’à mettre en prison, notamment les toxicomanes ».
7h24 - Patrice Ribeiro : « Il y a 2000 places de libres dans certaines prisons ».
7h24 - Patrice Ribeiro : « Il y a une opposition avec le pragmatisme du ministre de l’Intérieur, qui n’a pas envie d’être comptable de l’augmentation mécanique de la délinquance à cause de cette loi ».
7h23 - Patrice Ribeiro : « Il y a autant d’agents de probation en France qu’il y en a pour la seule ville de Londres. Au Canada, il y en a un pour 20 dossiers, ici, un pour 200 dossiers ».
7h22 - Patrice Ribeiro : « Le premier message envoyé, c’est de dire que si vous arrachez le téléphone d’une femme en lui cassant le nez, vous n’irez pas en prison. Les délinquants vont bien rire. Mais nous n’avons pas les moyens de suivre ces peines de probation, c’est un sursis sans l’épée de Damoclès de prison ».
Sur les peines plancher
7h20 - Patrice Ribeiro : « C’est une peine qui s’impose au juge. Mais les magistrats ont toujours la possibilité d’écarter cette peine plancher en motivant la décision, le magistrat doit expliquer pourquoi il n’envoie pas automatiquement le récidiviste en prison. Cette motivation pourrait disparaître. Très peu des peines plancher sont appliquées, tout dépend de la politique des magistrats. A Bobigny, ce sont 2% des peines plancher appliquées ».
Sur les peines plancher
7h19 - Patrice Ribeiro : « C’est une peine qui s’impose au juge. Mais les magistrats ont toujours la possibilité d’écarter cette peine plancher en motivant la décision, le magistrat doit expliquer pourquoi il n’envoie pas automatiquement le récidiviste en prison ».
Lionel Dian, journaliste RMC
Un trafic présumé de bébés au sein de la communauté des gens du voyage a été démantelé par la police judiciaire de Marseille, dévoile RMC ce vendredi matin. Au moins 5 personnes actuellement en garde à vue et certaines sont soupçonnées d’avoir vendu au moins un bébé, préparer la vente d’un autre et peut-être vendu plusieurs autres à des fins d’adoption. Le ou les bébés auraient été revendus environ 10 000 €.
7h14 - Lionel Dian : « Ils vont devoir répondre de trafic d’être humain, un crime passible de 20 ans de prison. Les bébés étaient destinés à des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants ou voulaient absolument avoir un garçon et pour qui les procédures d’adoption sont quasiment impossibles ».
Sur les origines de l’affaire
7h12 - Lionel Dian : « Une transaction s’est déroulée à la sortie de l’hôpital nord de Marseille. Un couple aurait cédé son bébé à un autre couple, via un intermédiaire avec qui elle partageait l’argent. La mère aurait eu plus de difficultés que prévu à se séparer de son enfant, ce qui a alerté le personnel de l’hôpital ».
Bientôt 7h, merci de nous suivre, retrouvez Bourdin & Co avec Jean-Jacques Bourdin en direct jusqu'à 9h sur RMC.fr