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Chez Bourdin ce 4 septembre

Retrouvez Bourdin & Co avec Jean-Jacques Bourdin jusqu'à 9 heures.

Retrouvez Bourdin & Co avec Jean-Jacques Bourdin jusqu'à 9 heures. - -

Ce mercredi, R. Frugier, maire d’Oradour-sur-Glane, a expliqué pourquoi la visite du président allemand est importante et l’historien J.L. Vonau a raconté le destin des « malgré-nous ». M. Barnier est revenu sur l’Europe dans le dossier syrien.

Invités, témoignages, débats... retrouvez ici tous les moments forts de Bourdin & Co ce mercredi sur RMC :

9h : Merci à tous d’avoir suivi le live de Bourdin & Co ce matin, n’hésitez pas à poursuivre les débats en réagissant ci-dessous ! Rendez-vous demain dès 7h !

8h35 - Jean-Jacques Bourdin reçoit Najat Vallaud-Belkacem. La ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement revient sur la position de la France dans le dossier syrien et le renforcement du rôle des femmes dans la société.

8h25, le parti pris d'Hervé Gattegno : Plaidoyer pour la dépense publique

Jean-Laurent Vonau, historien alsacien, et Robert Hebras, 19 ans le jour du massacre

A partir d’août 1942, 130 000 Français ont été incorporés de force dans l’armée nazie, dont certains dans l’unité SS d’Oradour-sur-Glane. Jean-Laurant Vonau espère que le président allemand abordera la question des incorporations de force. Ce drame d'Oradour a en effet constitué un traumatisme majeur pour l'Alsace-Moselle, et les drames d'Oradour et de l'incorporation de force sont liés car les Alsaciens ayant pris part au massacre étaient des Français qui n'avaient rien à faire dans l'armée allemande.

8h23 - Jean-Laurent Vonau : « Les incorporés de force étaient des jeunes qui n’avaient jamais quitté leur village, des gens simples ».

8h22 - Jean-Laurent Vonau : « Si le président parle du crime d’Oradour, il me paraît logique qu’il parle de l’incorporation de France. Car Oradour a été perpétré en grande partie en l’utilisant, un autre crime de guerre. Ils ont été incorporés avec leurs parents otages, en Alsace. Leur comportement était lié à cela ».

8h18 - Jean-Laurent Vonau : « L’incorporation de force est un crime de guerre. Oradour, c’est aussi un véritable drame alsacien. Des jeunes de 17 ans et quelques mois étaient à Oradour le 10 juin 1944. Il y avait des alsaciens des deux côtés ».

8h17 - Jean-Laurent Vonau : « Le procès de Bordeaux, c’est le règlement judiciaire de l’affaire d’Oradour et qui n’a satisfait personne. 65 personnes ont été jugées, mais 44 n’étaient pas présentes. Il y avait 14 alsaciens dont 13 incorporés de force et un volontaire. Ça a donné l’impression qu’Oradour était une affaire alsacienne ».

8h16 – Robert Hebras : « Il ne faut pas qu’ils meurent une troisième fois. Ils sont morts, et le procès de Bordeaux nous a fait beaucoup de mal, on les a oubliés à ce moment-là ».

8h16 – Robert Hebras : « Je ne demande aux présidents ni excuses ni pardon, mais surtout de rendre un hommage aux victimes et un message de paix au monde entier ».

8h14 – Robert Hebras : « J’étais avec ma famille, on est rassemblés sur la place du village, les femmes sont emmenées dans l’église, et les hommes sont divisés en plusieurs groupes. On est conduit dans des granges qui seront des lieux d’exécution. Dans ma grange, nous sommes 5 à avoir survécu, aujourd’hui je peux témoigner ».

7h50, les coulisses de l'économie avec Jean-Marc Daniel : Faut-il défiscaliser les heures supplémentaires ?

Michel Barnier, commissaire européen au marché intérieur

La France veut agir, mais pas seule. François Hollande a réaffirmé sa déterminer à sanctionner le régime de Bachar Al-Assad avec « une large coalition internationale ». L'Europe doit se réunir sur le dossier d'une éventuelle intervention militaire lors d’une une réunion ces prochains jours, sans doute au G20 de Saint-Petersbourg, jeudi et vendredi. « Il n'est pas question pour la France d'agir seule », a rappelé le président qui affirme qu’il s’adressera aux Français « quand il aura en main tous les éléments ».

Sur Oradour-sur-Glane

7h50 - Michel Barnier : « Les hommes d’Etat doivent porter le langage des mots mais aussi des gestes. Gerhard Schröder s’était rendu sur les plages de Normandie, avant eux Kohl et Mitterrand s’étaient tenus par la main. Le projet européen est fondé depuis 1945 sur les ruines d’Oradour, la tragédie des camps. Il ne faut en aucun cas réduire la place de cette histoire-là, notre histoire ».

Sur la Syrie

-> Syrie : un débat sans vote est-il utile ?

De nouvelles initiatives européennes pour les réfugiés ?

7h48 - Michel Barnier : « Nous donnons 1,3 milliard d’euros pour les réfugiés, une grande partie pour les Syriens. Nous travaillons à ce qu’ils puissent revenir le plus vite chez eux ».

Un texte commun pour l’Union européenne ?

7h47 - Michel Barnier : « Laissons le temps à la diplomatie de retrouver sa place, c’est pour ça que le G20 est extrêmement important. La menace des frappes peut permettre de faire bouger les lignes, monter la pression ».

7h46 - Michel Barnier : « L’Europe apporte 1,3 milliard d’euros d’aides à ces populations et aux réfugiés ».

7h46 - Michel Barnier : « Il faut que la France contribue à construire une position politique commune, même si elle sera sans doute plus diplomatique que militaire ».

Que dit l’Europe sur le dossier syrien. Parle-t-elle d’une voix unique ?

7h44 - Michel Barnier : « L’Europe, c’est une puissance politique, un grand marché, ce n’est pas une puissance politique, encore moins militaire. Quand on parle d’engager des forces, ce sont les Etats membres qui sont en première ligne, c’est ce qui explique la diversité des opinions. La dimension politique et militaire reste à construire ».

7h25, les coulisses de la politique avec Véronique Jacquier : Hollande chef de guerre

Raymond Frugier, maire d'Oradour-sur-Glane

Le 10 juin 1944, 642 habitants d’Oradour-sur-Glane dont 205 enfants étaient massacrés par une unité de la Division SS « Das Reich », la pire atrocité nazie en France occupée. François Hollande et le président allemand Joachim Gauck vont parcourir à pied le village fantôme ce mercredi, la 1ère visite d’un dirigeant allemand sur le site depuis 70 ans. Le déplacement des deux présidents est un geste symbolique fort au moment du cinquantenaire du Traité de l’Elysée signé entre le président Charles de Gaulle et le chancelier Konrad Adenauer, surtout que les proches des victimes ont refusé pendant des années toute visite d’officiels allemands.

7h16 - Raymond Frugier : « Rien n’est jamais acquis, c’est pour cela que nous accueillerons avec beaucoup d’émotion les deux chefs de l’Etat. Nous avons besoin du passé pour construire notre avenir, n'oublions jamais ».

7h15 - Raymond Frugier : « C’est une page de notre histoire nationale que nous allons écrire, pour nous c’est comparable à Kohl-Mitterrand. Il fallait le faire pour garder vivante leur mémoire, et pour conforter l’amitié entre l’Allemagne et la France. L’amitié se cultive chaque jour par des rencontres aussi symboliques. C’est ainsi que nous construirons une Europe nouvelle, celle des esprits plutôt que l’Europe de la finance ».

7h13 - Raymond Frugier : « Aujourd’hui, on visite Oradour, il faut conserver ces ruines le plus longtemps possible, car elles parlent encore 69 ans après ».

7h12 - Raymond Frugier : « Nous avons 2420 habitants à Oradour. Nous avons conservé les vestiges, on a fait un mur d’enceinte, et on a construit à côté des ruines le nouveau bourg. Il a été achevé en 1953 ».

Bientôt 7h, nous sommes ensemble jusqu'à 9h pour suivre l'émission Bourdin & Co de ce mercredi.

M. Chaillot avec Jean-Jacques Bourdin