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Crise Covid-19: quels sont les sept magasins "Printemps" menacés de fermeture?

Printemps explique avoir étudié l'ensemble des alternatives envisageables, dans l'obligation de "transformer son modèle" pour arrêter les pertes.

Le couperet est tombé en plein reconfinement: le groupe de grands magasins Printemps va fermer sept magasins en France. 428 emplois sont menacés selon la direction, sur 3.000 au total. 

Annoncé mardi, un plan de sauvetage de l'emploi, a pour objectif est d'"assurer la pérennité de ses activités".

Le groupe fondé en 1865 et qui détient 19 grands magasins en France ainsi que 8 magasins Citadium, entend donc fermer quatre magasins Printemps:

à Paris (Place d'Italie),
au Havre,
à Strasbourg
et à Metz,
ainsi que trois magasins Citadium, deux à Paris (Champs-Elysées et Nation) et un à Toulon.

Pour expliquer cette décision, le groupe explique faire face à un marché "structurellement difficile", "détérioré par la succession de crises conjoncturelles". En cause, donc: attentats, manifestations des "gilets jaunes", grèves... Une situation aggravée par la crise du covid-19, explique le communiqué officiel du groupe.

Printemps explique avoir étudié l'ensemble des alternatives envisageables, dans l'obligation de "transformer son modèle" pour arrêter les pertes. Printemps dit devoir investir 40 millions d'euros pour assurer sa pérennité sur le long terme: des fons qui proviendront des économies réalisées par la fermeture des magasins sur toute la France d'ici 2022.

Un véritable coup de massue pour les salariés: "On se doutait bien que ça n'allait pas, mais pas à ce point, Jean-Jacques Liebert, délégué syndical central CGT à RMC. On avait encore de l'espoir, cette fois, c'est fini. Certains employés ont 20, 25, 30 ans de maison. Ils sont attachés à l'entreprise. On va se battre pour sauver nos emplois".

Une nouvelle réunion du conseil social et économique est prévue le 20 novembre prochain.

Azaïs Perronin et Benoît Ballet