Ecomouv: "Un compromis a été trouvé avec l'État"

C'est une information RMC. Les négociations entre l'État et Ecomouv, la société en charge de collecter l'écotaxe finalement abandonnée, ont abouti mardi à un compromis. Jacques Stirn, responsable CFDT, réclame qu'une grande partie des sommes versées par l'État aille à l'aide à la reconversion des 210 salariés de la société.

Les négociations entre Ecomouv et l'État sur les indemnités qui doivent être versées à la société depuis l'abandon de l'écotaxe, ont abouti ce mardi. C'est Jacques Stirn, responsable régional de la CFDT Télécom en Lorraine, qui aide les salariés d'Ecomouv, qui l'a annoncé ce mercredi chez Jean-Jacques Bourdin. Il y avait de toute façon urgence, le préavis de la rupture du contrat avec Ecomouv devant se terminer ce 31 décembre.

"Il va bien y avoir de l'argent versé par l'État"

"La fameuse négociation entre l'entreprise (Ecomouv) et l'État sur les conditions de rupture se seraient soldé hier (mardi) par un compromis, a déclaré Jacques Stirn sur RMC. Ce qui veut dire qu'il va bien y avoir de l'argent versé par l'État". "Notre priorité bien évidemment c'est qu'une partie de ces sommes serve d'une part au versement des indemnités, mais surtout à l'accompagnement des salariés dans le cadre de projet de formation et de reconversion", a demandé le syndicaliste.

"Une petite partie de cet argent ira aux salariés d'Ecomouv"

Conséquence de l'abandon du projet d'écotaxe, l’État doit 839 millions d’euros de pénalités de rupture de contrat à Ecomouv, qui a lancé un plan social pour ses 210 salariés. "Nous n'avons pas le chiffre, a regretté Jacques Stirn. On ne sait donc pas encore à quelle hauteur est chiffré ce fameux compromis. Mais si cette négociation a abouti, c'est que les deux parties ont trouvé un compromis acceptable. Donc une petite partie de cet argent ira aux salariés d'Ecomouv".

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Philippe Gril avec Jean-Jacques Bourdin