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Économie

1.233 postes en moins en France: Nokia veut supprimer un tiers des effectifs d'Alcatel-Lucent

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Les sites de Lannion, en Bretagne, et de Nozay, en Ile-de-France, sont concernés.

L'équipementier télécoms finlandais Nokia, qui veut "réduire ses coûts", a annoncé la suppression en France de 1.233 emplois de sa filiale Alcatel-Lucent, soit un tiers des effectifs de cette entreprise dans l'Hexagone: "une catastrophe", s'inquiètent les syndicats.

Le groupe prévoit de supprimer 402 postes à Lannion (Côtes-d'Armor) et 831 à Nozay (Essonne), au cours de l'année 2021.

"Ce sera le quatrième plan de licenciements collectifs depuis que Nokia a racheté Alcatel-Lucent début 2016", a protesté dans un communiqué l'intersyndicale CFDT, CFE-CGC, CGT et CFTC de cette filiale. 

Nokia doit "améliorer très significativement" son plan, a souhaité le ministère de l'Économie dans la foulée de cette annonce. Les syndicats doivent être reçus mardi par le cabinet de la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher. Pour supprimer ces postes, Nokia prévoit un plan de départs volontaires et "des solutions de reclassement", a précisé la direction dans un communiqué.

La rédaction de RMC (avec AFP)