La présidente de la FNSEA sur les associations anti-viande : "Nous voulons savoir qui ils sont, d'où ils viennent, qui les financent"
Faut-il enquêter sur les militants et les associations anti-viande? La FNSEA réclame une "une commission d'enquête parlementaire" après le caillassage de deux boucheries avant-hier en Bretagne.
"J'ai écrit au ministre de l'Intérieur il y a un mois et demi après les invitations lancées pour l'opération 'Nuit debout' devant les abattoirs (par des associations anti-spécistes, NDLR), portant des images d'abattoirs en feu, nous étions avertis qu'il y avait un risque pour la sécurité publique", a déclaré Christiane Lambert, la présidente du premier syndicat agricole, en évoquant l'incendie volontaire la semaine dernière qui a détruit un abattoir employant 80 personnes dans l'Ain. "Or rien n'a été fait", selon elle.
"Nous n'acceptons pas que nos éleveurs soient ainsi méprisés"
"Nous demandons une commission d'enquête parlementaire sur ces associations face à l'inertie de l'Etat, nous voulons savoir qui ils sont, d'où ils viennent, qui les finance, nous n'acceptons pas qu'aucune mesure ne soit prise, que nos éleveurs soient ainsi méprisés alors que notre métier est noble", a lancé Mme Lambert, elle-même éleveuse de porcs dans son exploitation familiale.
Mercredi matin, une quinzaine de militants d'une association anti-spéciste ont été interpellés au Sommet de l'élevage après avoir tenté d'interrompre une conférence portant sur le potentiel d'exportation de bétail français vers la Turquie.