Moscovici chez Bourdin : « Croissance pour 2013 de 0,1% »

Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, est l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV de 8h35 à 9h. - -
Invité sur RMC et BFMTV de 8h35 à 9h, Pierre Moscovici a commenté le projet de budget pour 2014. Le ministre de l’Economie, face à Jean-Jacques Bourdin a également donné son point de vue sur la réforme des retraites critiquée par l’opposition et les syndicats qui par ailleurs appellent à manifester contre ce projet. Malgré « la pause fiscale » promise par François Hollande, les Français eux ne voient pas le bout du tunnel. Ils sont 79% a penser que l’Etat ne parviendra pas à stabiliser la hausse des prélèvements.
Sur les taux de TVA
8h54 - P. Moscovici : « Il y aura un taux à 20% pour financer le crédit d'impôt compétitivité pour permettre de créer des emplois. Les parlementaires auront le choix pour voir comment cela va se passer. Sur le ticket de cinéma à 5%, je l'ai vu... Ça fait partie des hypothèses ».
Sur la taxe à 75% pour les footballeurs
P. Moscovici : « Je ne préfère pas parler d'exception pour les clubs de foot. Ce sera une mesure plus générale. Il y a des clubs dont l'équilibre est fragile ».
Sur la taxe à 75%
P. Moscovici : « Les entreprises qui payent des rémunérations de plus d'un million d'euros seront affectées par cette taxe ».
8h50 - P. Moscovici : « On commente, on parle d'impôts mais tout n'est pas encore décidé. Il faut regarder la globalité. Les niches fiscales, c'est 70 milliards d'euros, ça fait longtemps qu'on dit qu'il faut faire l'inventaire, et c'est mieux qu'augmenter les impôts. Ce budget est un budget de croissance et d'emploi qui permet le pouvoir d'achat ».
Sur la fiscalité des entreprises
8h49 - P. Moscovici : « Une politique c'est un tout. La logique est simple. Quand vous baissez le coût du travail vous créez de l'emploi. Nous avons voulu mener une politique de compétitivité. Je suis en désaccord avec l'idée qu'on avantage les entreprises au détriment des ménages ».
8h44 - P. Moscovici : « J'ai payé plus d'impôts cette année que l'année dernière et j'en paierai plus l'année prochaine. Nous voulons stabiliser les prélèvements obligatoires. En mai 2012, quand on arrive au pouvoir, la France a un déficit de 5,5%. La première année a été une année d'effort. Il y aura plus de 2 tiers d'économies dans le budget 2014. La TVA sera la seule hausse générale pour les ménages. Quasi stabilité des prélèvements obligatoires en 2014 ».
8h40 - P. Moscovici : « Cela ne se débite pas en tranche. Il y a un objectif : retour de la croissance et de l'emploi. Si les deux trimestres qui nous restent sont à 0% nous aurons une croissance à 0,1%. L'OCDE qui disait -0,3% annonce maintenant une croissance de 0,3. La France à qui on promettait la récession est en train de rebondir. Nous n'avons pas souhaité ajouter de la rigueur à la croissance. Le déficit sera donc supérieur à 3,7% fin 2013. Le déficit public va baisser en 2014 et sera en deçà des 3% en 2015. Le déficit structurel : la France tiendra ses objectifs. Je veux une France bien gérée et économe ».
Sur la Syrie et la proposition de Poutine de contrôler les armes chimiques
8h35 - P. Moscovici : « C'est une bonne initiative. Ce n'est pas à moi de décider. Il faudra des engagements précis en toutes hypothèses. Ce régime n'est pas fiable. Je sens François Hollande serein et déterminé. Nous verrons la réaction des autorités françaises. Si c'était une avancée cela montrera que la fermeté a une importance. La position française est forte et nous ne sommes pas isolés ».
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