"On va vers un tsunami": la liste inquiétante des hausses de prix dressée par Michel-Edouard Leclerc

"Ça va continuer". Les hausses de prix dans le domaine de l'alimentation sont déjà inquiétantes et se font ressentir sur le portefeuille des Français, avec +11.7% de hausse moyenne dans les grandes surfaces selon l'association de consommateurs "UFC-Que choisir?". Mais ce n'est pas fini, alerte Michel-Edouard Leclerc ce mardi sur RMC-BFMTV.
"Contrairement à ce qui est dit, l'inflation n'est pas que passagère. Celle qui se prépare avec les nouvelles négociations autour de Noël, c'est une inflation qui est à deux chiffres", assure-t-il.
"On n'a aucune demande de hausse inférieure à deux chiffres"
Il assurait lors de sa dernière venue au micro d'Apolline de Malherbe qu'il y avait un "problème de transparence" sur les hausses de prix demandées à être répercutées sur les consommateurs, qui étaient "suspectes" à ses yeux. "Là, il y a un nouveau cycle de négociations et on n'a aucune demande de hausse inférieure à deux chiffres", prévient-il.
S'il reconnaît que les produits sont moins chers qu'en Belgique ou en Allemagne, Michel-Edouard Leclerc est rentré dans le détail des prix et a dressé la liste catégorie par catégorie de demandes de hausses de prix par les marques: +17.74% pour les conserves de légumes, +15.08% pour les huiles et assaisonnements, +20% pour les conserves, +10% pour le café, +10.83% pour les féculents, +13% pour la volaille, +11% pour les équipements de bureau, et même +41% pour la nourriture animale
Des demandes que Michel-Edouard Leclerc va "négocier", mais le patron se montre alarmiste: "On va vers un tsunami".