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Pourquoi Mars, Snickers, M&M's et Twix ne sont plus en vente dans les magasins Intermarché et Netto

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Les négociations commerciales entre le groupe des Mousquetaires (Intermarché, Netto) et le groupe Mars (Twix, M&M's, Snickers) ont abouti sur l'arrêt des livraisons de barres chocolatées aux supermarchés.

M&M's, Twis, Snickers, Mars... Dans les magasins Intermarché et Netto, il est en ce moment impossible de trouver ces barres chocolatées dans les rayons. C'est une des conséquence des négociations commerciales entre les distributeurs et les producteurs.

Depuis vendredi, tous les magasins du groupe des Mousquetaires ne vendent plus de barres chocolatées et de sucreries du groupe Mars. Il n’y a plus rien en boutique. Les Américains ont dit stop et ont tout simplement arrêté la livraison de leurs produits à l’enseigne française, refusant la demande de revoir l’augmentation des prix. Intermarché a répondu en affichant le slogan "Mars Attaque" dans ses rayons.

Le groupe Mars met en avant une répercussion des coûts

Tout part de la négociation commerciale entre les américains du groupe Mars et Intermarché. Les premiers ont imposé, en début d’année, une augmentation de leur prix, affirmant qu’elle était indispensable, après la hausse de 70% du prix du cacao, de 50% de l’huile de palme et de 20% du sucre, les principales matières premières des barres chocolatées.

De l’info, du Sport, de l’humour et de la bonne humeur… Cette année, Charles Magnien, vous accompagnent de 5h à 6h30 lavec sa bande : Géraldine de Mori, Emmanuel Lechypre Alexandre Biggerstaff, Anthony Morel. Parmi les nouveautés une première version de RMC s'engage avec vous et l'équipe de Amélie Rosique, une histoire PJ chaque jour et les indiscrets de la rédaction, sans oublier les chroniques humour d'Arnaud Demanche.
Manu conso : Groupe Mars, des hausses de prix "injustifiées" ? - 17/02
1:52

Le groupe Intermarché a coupé court à la négociation, estimant que la hausse était injustifiable, décorrélée de la réalité du marché. Pour eux, il faut lutter contre la vie chère. Conséquence, c’est le consommateur qui en pâtit. Mais c'est peut-être un mal pour un bien.

Il n’a certes plus rien à se mettre sous la dent, mais bon, doit-on vraiment s'inquiéter d'une diminution de la consommation en produit ultra sucrée et pas forcément bon pour la santé.

Pierre Rondeau