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"Tous les voyants sont au vert": le moral du secteur des parcs de loisirs au plus haut

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C'est le week-end de Pâques et les parcs de loisirs, d'attraction, rouvrent au public. Arnaud Bennet, président du principal syndicat des parcs, explique que la saison démarre de manière positive pour le secteur.

Confiant. C'est dans cette atmosphère que le secteur des parcs de loisirs aborde la nouvelle saison, comme l'a expliqué Arnaud Bennet, président du SNELAC, le syndicat national des espaces de loisirs, d'attractions et culturels, dans la Matinale Week-End de RMC.

"Les parcs de loisirs qui sont ancrés dans les loisirs familiaux de manière très très forte. Les familles expriment le besoin d'avoir cette soupape pour se déconnecter, a fortiori d'un climat anxiogène et de se retrouver le partager en famille, entre amis, des émotions, des sensations", justifie-t-il.

Pour lui, "aujourd'hui, les indicateurs sont au vert. On a des très bons niveaux de réservations."

S'il est impossible pour lui de "chiffrer" précisément ce niveau, il constate un retour au "niveau des meilleures années". Arnaud Bennet estime que c'est le fruit de "toute une politique d'investissement ou les parcs investissent près de 15 % de leur chiffre d'affaires chaque année pour proposer des nouveautés."

L'enjeu de "l'accessibilité"

Des bons chiffres malgré l'inflation. "C'est une variable à laquelle on réfléchit depuis longtemps" explique le syndicaliste qui assure que "l'enjeu de l'accessibilité (à toutes les classes sociales à est un enjeu important."

"L'une des caractéristiques des parcs de loisirs, c'est que malgré des investissements très importants chaque année, on a toujours fait attention à ce que les sites soient accessibles au plus grand nombre, à une clientèle populaire"

Pour le parc que dirige Arnaud Bennet, le Parc animalier d'Auvergne, "le prix est compris 28 et 32 euros":

"C'est un prix qui comprend tout l'accès à toutes les attractions par ou spectacles. Tout est gratuit à l'intérieur. On peut même piqueniquer et ne pas dépenser d'argent dans des restaurants. Pour une journée complète, ça reste un budget très compétitif par rapport à d'autres activités que ce soit", défend-il.

Malgré l'inflation, la hausse des tickets devrait être minimale parce qu'elle se fait "régulièrement en fonction des investissements et de nouveautés".

"Tous les éléments qu'on peut avoir montrent que ces augmentations étaient extrêmement raisonnables chez nous. Je crois que l'augmentation était légèrement inférieure à 5 % en moyenne".

Des recrutements plus faciles

De même, un an après un été où les recrutements ont été difficiles, Arnaud Bennet constate que "la situation s'est améliorée par rapport à l'année dernière qui était une année post très difficile, notamment sur des métiers en tension comme l'hôtellerie, la restauration".

Même si des tensions restes, "la situation est plutôt assez significativement meilleure, avec des effectifs qu'on a pu recruter avec beaucoup plus de facilité que l'année dernière", explique-t-il.

Pour améliorer la situation, le patron du syndicat du secteur explique que les parcs "ont travaillé depuis un an sur l'attractivité de marque, l'attractivité des métiers, et dans certains cas sur les salaires". Il cite la création de postes d'agents de maîtrise, d'encadrement des postes intermédiaires dédiés à des saisonniers ou encore "la création d'hébergements pour pouvoir attirer des jeunes de plus en plus éloignés de venant de régions de plus en plus éloignés".

https://twitter.com/mmartinezrmc Maxime Martinez Journaliste RMC