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Travail

La SNCF lui verse par erreur son salaire pendant 2 ans et réclame désormais 37 000 €

Logo de l'entreprise ferroviaire, la SNCF

Logo de l'entreprise ferroviaire, la SNCF - LOIC VENANCE © 2019 AFP

Un cheminot de la SNCF qui s'était mis en disponibilité pour devenir étudiant a continué de percevoir son salaire, par erreur, pendant 2 ans. L'entreprise ferrorivaire s'en est finalement rendu compte et lui réclame désormais un peu plus de 37 000 €. Assigné aux Prud'homme, il demande un calendrier de remboursement plus long, faute de pouvoir réunir la somme exigée.

C'est une erreur ou du moins un oubli qui aura duré deux ans. Pendant ce laps de temps, la SNCF aura versé, chaque mois, le salaire de 1.671,72 euros à Clément, Problème, ce dernier, ne travaillait plus pour l'entreprise ferroviaire, révèle Le Parisien.

Agé de 33 ans, Clément a pourtant bel et bien été cheminot, et ce pendant 8 ans, au technicentre sud est européen en tant que "référent technique produits électriques", fait savoir le quotidien francilien.

Il a averti une fois sa direction

En 2020, il se met en disponiblité de la SNCF et part étudier en licence de "sciences, technologie et santé" à partir de la rentrée universitaire, à Paris 12. La SNCF ne finance pas sa formation. Le néo-étudiant se rend alors compte que malgré tout, l'entreprise lui verse son salaire ce mois-ci. Il alerte alors sa direction, qui affirme que l'erreur sera corrigée. Et bien non. Problème, Clément n'avertira plus par la suite que les paiements continuent.

La SNCF s'en rend finalement compte en octobre 2022 et lui demande, en février 2023, de rembourser 37.686,05 €, perçus directement par chèque ou en neuf échéances de 4 187 euros, indique Le Parisien.

Audience prévue en octobre

Celui qui est désormais étudiant en master de biologie mais toujours lié à la SNCF (il est en disponibilité) demande un échéancier plus souple, plus long, faute de moyens. Il ne peut rembourser la somme actuelle exigée. La SNCF refuse et l'assigne aux Prud'hommes. Une audience est prévue en octobre 2024. Clément affirme de son côté avoir commencé à rembourser l'entreprise avec des mensualités de 200 €.

LM