Loi Travail: "La CGT distille un climat de violence verbale"

Pour Thibault Lanxade, la CGT "distille un climat de violence verbale". - -
Pour Thibault Lanxade, vice-président du Medef, la CGT "appelle à la violence". Tandis qu'une nouvelle semaine de mobilisation contre la loi Travail débute, il se dit "scandalisé" par "le déchaînement de violence sur les réseaux sociaux à l'égard du patronat".
Pour lui, "la CGT distille un climat de violence verbale mais qui va se traduire probablement par les actes". Si le mouvement de grève, principalement mené par la CGT vise le gouvernement et la loi Travail, le patronat est aussi une cible estime Thibault Lanxade. "On a de plus en plus d'exactions", assure-t-il citant des dégradations à Rennes ou à Tours. Thibault Lanxade tient à mettre en garde le secrétaire général de la CGT.
"Je voudrais rappeler à Monsieur Martinez qu'appeler à la violence c'est un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende. Il faut faire extrêmement attention aux tweets, aux éléments de langage. Quand on voit des affiches de police qui montrent la police qui tape avec du sang sur les matraques, quand on voit des t-shirts ensanglantés, je trouve ça extrêmement dangereux", explique-t-il.
Le numéro 2 du Medef indique réfléchir à un éventuel dépôt de plainte contre "les actes de violences verbales". "C'est une question que nous nous posons à la fois sur la situation économique qui est en train de se dégrader avec des actes volontaires pour réduire à néant certaines activités économiques. Et quand on voit cette haine verbale qui appelle à la violence, nous regardons sérieusement si nous allons porter plainte", fait-il savoir. Le Medef réclame par ailleurs le retour "à la version initiale" de la loi Travail.