"Un enjeu de sobriété": trois maires écolos baissent leur indemnité de 1.000 euros

Trois maires écologistes fraîchement élues lors des élections municipales du 28 juin ont pris un acte fort pour démarrer leur mandat. A Besançon, Poitiers et Strasbourg, les maires ont décidé de baisser leurs indemnités d'élues d'au moins 1.000 euros par mois. Une décision qu'elles ont prise dès le début de leur prise de fonctions.
L'objectif est de mieux équilibrer l'enveloppe globale destinée aux élus. Lors du vote du premier budget de la ville lundi, Léonore Moncond'huy a proposé de baisser son indemnité d'environ un tiers.
"Nous sommes toutes et tous convaincus de la force de l'exemplarité"
"Il y a d'une part la volonté que tous les élus s'engagent dans des projets et que tous soient reconnus avec une indemnité à la hauteur de leur engagement.
C'est aussi un enjeu de sobriété, cette volonté d'égalité et de justice sociale on la porte dans notre programme, dans nos actions pour la ville, il est nécessaire que nous nous l'appliquions aussi et nous sommes toutes et tous convaincus de la force de l'exemplarité."
Résultat: l'édile âgée de 30 ans ne touche plus que 3.000 euros net par mois. Deux autres nouvelles maires écologistes ont pris des décisions similaires. 1.000 euros en moins pour Anne Vignot à Besançon. 1.200 en moins à Strasbourg pour Jeanne Barseghian.
Trois décisions non-concertées, assurent-elles. D'autres élus ont préféré s'augmenter. A Perpignan, le nouveau maire Rassemblement national Louis Alliot, a fait voter une hausse de son indemnité de 17%.