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Explosion à Paris: GRDF avait procédé à un contrôle de routine fin décembre

INFORMATION RMC - Le bilan de la violente explosion survenue samedi dans le centre de Paris s'est alourdi à quatre morts. Selon les informations de RMC, un contrôle avait été effectué le 18 décembre dernier dans la zone.

Le bilan de la violente explosion survenue samedi dans le centre de Paris s'est alourdi à quatre morts après la découverte, dimanche, du corps d'une femme dans les décombres où les pompiers étaient toujours à pied d'oeuvre pour déblayer les bâtiments endommagés.

Une cinquantaine de personnes ont également été blessées - neuf grièvement dont un sapeur-pompier et 45 légèrement -, dont plusieurs touristes étrangers présents dans ce quartier central de la capitale qui compte de nombreux hôtels.

L'explosion, qui serait due à une fuite de gaz, a fait trembler les immeubles dans plusieurs rues voisines, soufflé des dizaines de vitres et retourné des voitures. Et elle a laissé sous le choc les riverains.

Il est encore "trop tôt pour identifier la cause de cet accident", a indiqué le directeur exécutif de GRDF, Christian Buffet. Il s'agit, selon lui, d'un "accident assez exceptionnel, le plus grave et avec la plus grande ampleur depuis plus de dix ans".

Selon nos informations, un véhicule de GRDF avait procédé à un contrôle de routine le 18 décembre dernier dans cette zone. Uune opération qui n’a "rien montré de particulier", nous assure un porte-parole. 

L'état du réseau de gaz de la capitale est "catastrophique", prévient Alexandre Vesperini, élu de droite de Paris et membre de la commission de contrôle du gaz. Des accusations que rejette GRDF: selon le distributeur, le réseau de gaz parisien fait l'objet "d'une surveillance permanente et d'un contrôle rigoureux". "40 km de réseaux sont renouvelés chaque année dans Paris justement pour assurer des conditions de sécurité optimales", explique GRDF. 

L'élu parisien demande ainsi à l’entreprise de publier une cartographie de l'état du réseau de gaz, pour que les parisiens puissent choisir leur énergie en connaissance de cause.

James Abbott avec Charlotte Peyronnet