François Hollande attaque le FN, "ennemi de la République"

François Hollande présente ses voeux aux Corréziens, samedi. Lors d'un meeting dans la soirée à Tulle, sur ses terres électorales locales, le candidat socialiste à la présidentielle a mis en garde contre la tentation pour un électorat populaire de se tour - -
TULLE, Corrèze (Reuters) - François Hollande a mis en garde samedi contre la tentation que représente pour un électorat populaire le vote Front national.
"L'extrême droite a vu le bénéfice qu'elle pouvait tirer du malheur, de l'inquiétude et de l'angoisse dans cette campagne", a dit le candidat socialiste à l'élection présidentielle lors d'un meeting sur ses terres, à Tulle, en Corrèze.
"N'oublions jamais cet adversaire-là, cet ennemi de la République", a-t-il ajouté.
"Comment admettre que des ouvriers, des employés qui n'ont aucun intérêt à voter pour un parti qui a toujours fait le choix de la haine, de l'exclusion et de la stigmatisation, que des électeurs qui devraient voter à gauche hésitent à le faire aujourd'hui ? C'est notre responsabilité", a dit François Hollande.
Elizabeth Pineau, édité par Patrick Vignal