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Hollande répond aux critiques de Sarkozy sur les finances

Lors d'un déplacement aux Ulis, dans l'Essonne, François Hollande a répliqué aux attaques de Nicolas Sarkozy fustigeant par avance la gestion d'un exécutif de gauche, estimant que le président sortant était mal placé pour distribuer "médailles" et "mauvai

Lors d'un déplacement aux Ulis, dans l'Essonne, François Hollande a répliqué aux attaques de Nicolas Sarkozy fustigeant par avance la gestion d'un exécutif de gauche, estimant que le président sortant était mal placé pour distribuer "médailles" et "mauvai - -

LES ULIS, Essonne (Reuters) - François Hollande a répliqué samedi aux attaques de Nicolas Sarkozy fustigeant par avance la gestion d'un exécutif de...

LES ULIS, Essonne (Reuters) - François Hollande a répliqué samedi aux attaques de Nicolas Sarkozy fustigeant par avance la gestion d'un exécutif de gauche, estimant que le président sortant était mal placé pour distribuer "médailles" et "mauvaises notes" en la matière.

Lors d'un meeting vendredi à Caen (Calvados), le chef de l'Etat, candidat à sa réélection, a laissé entendre que la France pourrait se retrouver dans la situation budgétaire de la Grèce ou de l'Espagne si les socialistes arrivaient au pouvoir.

"Nicolas Sarkozy est bien mal placé pour faire quelque leçon que ce soit : il a augmenté la dette de 600 milliards (d'euros) en cinq ans, il a creusé tous les déficits", a rétorqué François Hollande devant la presse lors d'un déplacement dans l'Essonne.

"Il viendrait nous dire qu'il pourrait être une solution pour le pays ? Il a été un problème pour la France".

Sur la question des finances publiques, "qu'il soit d'abord sévère à l'égard de sa propre gestion", a poursuivi le candidat socialiste à l'Elysée, rappelant que la France avait perdu en début d'année la note AAA, la meilleure possible, accordée par l'agence de notation Standard & Poor's.

"Quand on a été dégradé, on ne vient pas remettre des médailles de gestion aux uns et aux autres ou des mauvaises notes à ses concurrents. On doit d'abord traiter ses propres échecs", a estimé François Hollande.

"C'est la méthode de Nicolas Sarkozy : plutôt que battre sa coulpe, on va toujours chercher celle des autres", a-t-il ajouté.

Elizabeth Pineau, édité par Matthias Blamont

REUTERS