Incendies: un tiers des bombardiers d'eau de la sécurité civile cloué au sol

Depuis ce lundi, sept avions de la sécurité civile sont restés au sol. L’initiative a été prise après l’accident d’un Tracker la veille. Ce bombardier d’eau était venu se ravitailler sur le pélicandrome de Béziers/Cap-d’Agde alors qu’en plein décollage son train d’atterrissage se serait affaissé. "Par mesure de sécurité nous avons bloqué au sol l'ensemble de la flotte des Trackers comme nous l'avions fait en 2016 avec les Canadair", précise-t-il.
Pour lutter contre les feux de forêts qui touchent l’Hérault, la sécurité civile dispose encore de 15 bombardiers d'eau, 12 Canadair et 3 Dash. Cela devrait "être largement suffisant" pour le lieutenant-colonel Michaël Bernier, directeur de la communication de la sécurité civile.
Une enquête ouverte
Une enquête va désormais être ouverte pour déterminer les causes de cet accident. L’état de l’avion peut être remis en cause mais aussi celui de la piste. "En fonction des résultats, nous examinerons l'ensemble de la flotte. Il faut tout de même savoir que le train d'atterrissage de ces avions est particulièrement surveillé du fait de l'activité de ces appareils", a relevé le colonel Bernier.
Ces Trackers restent tout de même de vieux appareils. Initialement prévus pour le militaire, ces avions ont finalement été redirigés vers la lutte contre les incendies. Ils auraient cependant dû être retirés en 2008 avant qu’une vaste opération de révision technique ne vienne changer la donne.