Les ébats entre gardiens étaient tirés au sort: un scandale sexuel éclabousse une prison belge

Une dizaine de gardiens de la prison de Lantin, dans l'est de la Belgique, sont soupçonnés d'avoir organisé des parties fines entre collègues au sein même de l'établissement.

Une prison belge, des surveillants et des parties fines. Ce pourrait être le début d'une blague, mais c'est en réalité un scandale sexuel qui éclabousse la prison de Lantin, près d'Anvers, dans l'est de la Belgique.

Selon Sudinfo, des parties fines étaient organisées entre une dizaine de gardiens de la prison dont trois femmes, des ébats sexuels parfois à deux, parfois à plusieurs. Un système de tirage au sort avait même été mis en place pour désigner qui devait avoir une relation sexuelle avec untel et un bureau avait été mis à disposition pour permettre les ébats.

Pas de travail sans sexe pour une des gardiennes

L'une des gardiennes impliquée a été mutée dans une prison pour femmes par la direction pour "calmer ses pulsions". "Dès six heures du matin, elle faisait savoir que si elle n'avait pas de sexe, elle ne pourrait pas travailler", rapporte Sudinfo.

"Je ne pensais pas qu’un jour je serais amené à écrire ce genre de courriel (...) L’établissement est un lieu de travail, pas un club de rencontres", a déploré dans un mail interne le directeur de la prison Marc Brisy.

G.D.