Mode du "crookie", mix de croissant et cookie: "Et pourquoi pas une bouilla-croute?", s'insurge Périco Légasse

Le "crookie", mélange de croissant et cookie - RMC
Comme le révélaient la semaine dernière nos confrères de BFM Paris Île-de-France, le "crookie" fait des ravages dans les rues de la capitale. Fort heureusement, ce n'est pas une nouvelle drogue dure en libre circulation -quoique-.
Des clients en manque de sucre se bousculent sur les trottoirs de la rue du Faubourg-Montmartre dans le 9e arrondissement, le long de la boulangerie Louvard, pour goûter au mariage inattendu entre un cador de la viennoiserie française, le croissant, et un biscuit américain, le cookie.
De 100 à 1.500 par jour
Un succès garanti 100% pur beurre qui doit beaucoup à... Tiktok. Le pouvoir des réseaux sociaux n'est plus à démontrer en terme de gastronomie, et un "influenceur" s'est mis en scène en train de goûter cette création il y a quelques semaines. L'effet boule de neige a conduit la vidéo à cumuler plus de 3 millions de vues. Une publicité qui s'est traduite en clients, comme le raconte Stéphane Louvard, propriétaire de l'établissement.
"Après cette vidéo du petit tiktokeur, c'est l'emballement total. On est passés de 100-150 à 1.000-1.500 par jour", explique-t-il à BFM Paris.
L'idée a émergé un simple samedi matin d'octobre 2022 où l'activité n'était pas débordante, avant d'exploser deux ans plus tard simplement grâce à Tiktok. "On ne sait pas combien de temps ça va durer", concède-t-il, hésitant à recruter du personnel en plus, sans savoir si le soufflé va vite redescendre.
Il pourra certainement se consoler avec les recettes. A 5.90€ l'unité (7.90€ sur place), lui aussi peut savourer ce succès aussi fou qu'inattendu.
Un carton qui ne convainc pas tout le monde visiblement... Le journaliste gastronomique et chroniqueur d'Estelle Midi, Périco Légasse, qui y voit le niveau zéro de la création culinaire.
"Est-ce qu'il pourrait nous faire une bouilla-croute? Une bouillabaisse avec du chou et de la saucisse", ironise-t-il ce lundi 26 février, en direct du Salon de l'Agriculture. "Le mec a beaucoup de temps à perdre", tacle-t-il.