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Gaza: l'Institut français visé par une frappe israélienne, la France demande des explications

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Le ministère des Affaires étrangères demande des explications à Israël après une frappe qui a visé l'Institut français, à Gaza.

L'Institut français de Gaza touché par une frappe israélienne. Au 28e jour de la guerre entre Israël et le Hamas, après l'attaque terroriste du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre, le Quai d'Orsay demande des explications à l'Etat hébreu ce vendredi après que l'établissement culturel, qui fait partie du réseau international de la France, a été ciblé par Tsahal.

"Nous avons été informés par les autorités israéliennes que l’Institut français de Gaza avait été visé par une frappe israélienne, indique le ministre des Affaires étrangères. Nous avons demandé aux autorités israéliennes de nous communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision. Aucun agent de l’Institut, ni aucun ressortissant français ne se trouvait dans l’enceinte de l’Institut."

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La France demande "des mesures concrètes" pour protéger les civils

La France fait également part ce vendredi de "sa très vive préoccupation face au nombre de victimes civiles à Gaza, qui s’élève à plusieurs milliers, et face à la grave situation humanitaire à Gaza". Et demande à Israël "des mesures concrètes" pour protéger les civils. "Une trêve humanitaire est aujourd’hui nécessaire" ajoute le Quai d'Orsay.

L'Agence France-Presse dénonce aussi les dégâts dans son bureau de Gaza, gravement endommagé après une frappe ce jeudi. Interrogé par l'AFP, un porte-parole de l'armée israélienne a indiqué que ses services avaient "vérifié [l'information] à de multiples reprises" et qu'il n'y avait "pas eu de frappe de [l'armée israélienne] sur le bâtiment" de l'AFP à Gaza.

"L'AFP condamne avec la plus grande fermeté cette frappe sur son bureau de Gaza City. La localisation de celui-ci est connue de tous et a été rappelée à plusieurs reprises ces derniers jours, précisément pour prévenir une telle attaque et permettre que nous puissions continuer de témoigner en images sur le terrain. Les conséquences d'un tel tir auraient été dévastatrices si l'équipe de l'AFP sur place n'avait pas évacué la ville", a déclaré le PDG de l'AFP Fabrice Fries.

LP