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Incendie mortel en discothèque en Espagne: la boîte de nuit sommée de fermer depuis un an

Des pompiers mobilisés après l'incendie d'une discothèque à Murcie, en Espagne, le 1er octobre 2023

Des pompiers mobilisés après l'incendie d'une discothèque à Murcie, en Espagne, le 1er octobre 2023 - Mairie de Murcie, en Espagne - X

13 personnes ont perdu la vie lors d'un incendie qui s'est déclenché dans une discothèque à Murcie dans le sud de l'Espagne. Un établissement qui était sous le coup d'une fermeture administrative depuis janvier 2022.

Une catastrophe qui aurait dû être évitée? La fermeture administrative de la discothèque où sont mortes 13 personnes dimanche dans un incendie dans le sud-est de l'Espagne avait été ordonnée l'an dernier par la mairie de Murcie.

Selon Antonio Navarro, adjoint du maire, la municipalité avait décrété la cessation de l'activité de la discothèque en janvier 2022 avant d'ordonner la mise en oeuvre de cette décision en octobre, ce qui aurait dû se traduire par une fermeture de l'établissement.

La cessation de l'activité avait été décrétée car l'entreprise gérant les lieux ne disposait que d'une licence pour une discothèque, le Teatre, alors qu'elle en avait ouvert une autre dans le même espace, la Fonda Milagros, où a eu lieu l'incendie meurtrier, a-t-il détaillé.

Pourquoi la municipalité n'a-t-elle pas fait respecter la décision?

"La dernière étape a été l'ordre de mise en oeuvre d'octobre 2022 et à partir de là, effectivement, il y a eu une violation (de l'ordre de fermeture) de la part de l'entreprise", a ajouté Antonio Navarro lors d'une conférence de presse.

Des interrogations émergent toutefois sur l'incapacité de la municipalité ou de la police à faire respecter cet ordre de fermeture, la discothèque étant connue dans la ville et communiquant en toute transparence sur son activité sur les réseaux sociaux.

"Nous allons déterminer toutes les responsabilités ayant pu intervenir dans ces procédures,(...) quoi qu'il en coûte", a assuré M. Navarro face aux nombreuses questions de la presse.

Avec AFP