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Investiture de Donald Trump: une sorte de salut "nazi" d'Elon Musk sème le trouble

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Premier jour de retour et première polémique pour Donald Trump à la Maison Blanche. Elle est provoquée par son conseiller Elon Musk, qui lui aussi faisait lundi sa grande arrivée au pouvoir, nouvelle homme fort de l'administration Trump. Et il s'est fait remarqué dans la soirée devant les soutiens de Trump par un geste qui ressemble à un salut nazi.

À peine arrivé à la Maison Blanche, Donald Trump est déjà confronté à une première polémique. Et, une fois n’est pas coutume, ce n’est pas lui qui l’a provoqué. C’est son fidèle soutien, le milliardaire Elon Musk qui a provoqué la colère de certains. À deux reprises, le patron de X et Tesla, a effectué des saluts alors qu’il se trouvait sur scène. Des salut que certains ont qualifié de “fasciste” voire de “nazi”.

Enthousiaste, galvanisé par l'événement, le milliardaire débarque sur la scène de la Capital One Arena, où des soutiens de Donald Trump s’étaient rassemblés. Il s’installe au pupitre, et remercie la foule. Avant de se frapper la poitrine gauche, côté cœur, avec la main droite, et de tendre le bras, paume ouverte. Un geste qu’il répète une seconde fois en se tournant vers le public derrière lui puis déclare: “Mon cœur va à vous”.

Le geste sème le trouble, interroge. Plusieurs historiens, spécialistes du fascisme le qualifie de salut nazi. Et très vite, la polémique enfle sur les Réseaux sociaux, dont celui d’Elon Musk, X (anciennement Twitter). L’homme d'affaires dénonce un coup tordu. “L’attaque selon laquelle tout le monde est Hitler est tellement dépassée”, ajoute-t-il sur sa plateforme.

Soutien de l'exrême droite

Ces dernières semaines, il a multiplié les soutiens aux partis d’extrême droite sur le continent européen de l’AFD en Allemagne au parti anti-immigration Reform UK en Grande-Bretagne en passant par Giorgia Meloni, Première ministre italienne, d’ailleurs présente lundi lors de la cérémonie.

Du côté de l’opposition démocrate, les critiques n’ont pas tardé à fuser. "On dirait qu'il l'avait gardé en lui pendant un certain temps et qu'il a enfin pu se lâcher", a déclaré l'ex-élue démocrate Cori Bush sur X. "Comme s'il s'était entraîné devant le miroir pour trouver l'angle exact", a-t-elle ironisé.

Romain Houg avec Guillaume Descours