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Papouasie-Nouvelle-Guinée: l'ONU estime à 670 morts le bilan du glissement de terrain

Des habitants transportant une personne sur une civière depuis le site d'un glissement de terrain dans le village de Yambali, dans la région de Maip Mulitaka, dans la province d'Enga en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le 25 mai 2024.

Des habitants transportant une personne sur une civière depuis le site d'un glissement de terrain dans le village de Yambali, dans la région de Maip Mulitaka, dans la province d'Enga en Papouasie-Nouvelle-Guinée, le 25 mai 2024. - BENJAMIN SIPA / INTERNATIONAL ORGANIZATION FOR MIGRATION / AFP

Un responsable des Nations unies en Papouasie-Nouvelle-Guinée a estimé dimanche à 670 morts le bilan du glissement de terrain qui a enseveli dans la nuit de jeudi à vendredi un village de ce pays du Pacifique sud.

Un responsable des Nations unies en Papouasie-Nouvelle-Guinée a estimé dimanche à 670 morts le bilan du glissement de terrain qui a enseveli dans la nuit de jeudi à vendredi un village de ce pays du Pacifique sud.

"On estime que plus de 150 maisons ont été ensevelies et que 670 personnes sont mortes", a déclaré dimanche à l'AFP Serhan Aktoprak, fonctionnaire pour les migrations à l'ONU, basé à Port Moresby, la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

"La terre continue de glisser "

La catastrophe naturelle est survenue dans la nuit de jeudi à vendredi vers 03H00 (17H00 GMT jeudi) dans la province d'Enga, au centre du pays, prenant de cours les habitants d'un village qui ont été ensevelis sous des amas de boue et de gravats pendant leur sommeil.

"La situation est terrible, la terre continue de glisser. L'eau coule et cela crée un risque énorme pour toutes les personnes présentes", a indiqué dimanche M. Aktoprak, précisant que plus d'un millier de personnes avaient dû fuir la zone sinistrée.

Le village en question compte près de 4.000 habitants, et du fait de sa localisation, se trouvait être un point de ralliement pour nombre de chercheurs d'or de la région.

Alors qu'il faudra probablement des jours voire des semaines pour arrêter un bilan définitif, cinq corps avaient déjà été retrouvés samedi soir.

RMC avec AFP