Soldats morts au Mali: à quoi sert l'opération Barkhane?

"Ces treize héros n'avaient qu'un seul but: nous protéger": Emmanuel Macron a salué la mémoire des 13 militaires français tués lors d'un accident de deux hélicoptères au Mali. "Ces militaires de l'armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel" a-t-il souligné.
Tous faisaient partis de la force Barkhane. Cet accident porte à 41 le nombre de militaires français tués au Mali et dans la bande sahélo-saharienne depuis le début de l'intervention française en 2013, avec l'opération Serval.
En 2013, des mouvements djihadistes étaient aux portes de Bamako, la capitale malienne. Paris a donc déclenché en appui de l'armée malienne l'opération Serval. Elle était destinée a chasser les djihadistes des principales villes du Nord. Eparpillés et réfugiés dans des zones rurales, ils ont progressivement rassemblées leurs forces au centre du Mali, à l'ouest du Niger, et au Nord et à l'Est du Burkina Faso .
Depuis, la France a étendu son rayon d'action en lançant l'opération Barkhane en 2014: 4.500 soldats qui opèrent dans tous les pays du Sahel.
L'opération consiste non seulement à combattre les djihadistes mais aussi à soutenir et à former les forces maliennes, sous-équipées, sous-entraînées et sous-financées.
Au Mali, les Français sont épaulés un millier de militaires allemands, avec pour adversaires commun quelques milliers de terroristes éparpillés sur un territoire immense.