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Jean-Louis Borloo dit qu'il s'engage à fond pour Nicolas Sarkozy

Dans son fief de Valenciennes, où ils se sont retrouvés sur un chantier de rénovation urbaine, Jean-Louis Borloo a promis de s'engager "à fond" dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. /Photo prise le 23 mars 2012/REUTERS/Michel Spingler/Pool

Dans son fief de Valenciennes, où ils se sont retrouvés sur un chantier de rénovation urbaine, Jean-Louis Borloo a promis de s'engager "à fond" dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. /Photo prise le 23 mars 2012/REUTERS/Michel Spingler/Pool - -

VALENCIENNES, Nord (Reuters) - L'ancien ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a promis vendredi de s'engager "à fond" dans la campagne...

VALENCIENNES, Nord (Reuters) - L'ancien ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a promis vendredi de s'engager "à fond" dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, qu'il a accueilli dans son fief de Valenciennes.

Le président de la République, candidat à un second mandat, et le président du Parti radical se sont retrouvés sur un chantier de rénovation urbaine, héritier du "plan Borloo" lancé en 2003, sous un ciel radieux.

Meurtri de n'avoir pas obtenu le poste de Premier ministre en novembre 2010, Jean-Louis Borloo avait quitté le gouvernement et pris ses distances avec Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy a cependant récusé le mot de "retrouvailles".

"On ne s'est jamais séparé, quand même !", a-t-il dit à des journalistes. "On a toujours été amis."

"C'est une belle journée parce que depuis cinq-six jours, c'est la première fois qu'on peut être un peu détendu", a-t-il ajouté, allusion à la traque du tueur de Toulouse et Montauban.

Jean-Louis Borloo a dit que ca lui faisait "extrêmement plaisir" de recevoir le chef de l'Etat dans un quartier "symbole d'une ancienne crise sociale et d'un redressement industriel".

Prié de dire s'il allait s'engager dans la campagne du président-candidat, il a répondu: "A fond, comme je l'ai dit."

Dans un entretien au Figaro, Jean-Louis Borloo déclare: "J'ai attentivement écouté Nicolas Sarkozy (...) quand il a défendu la nouvelle taxe sur les grands groupes, les mesures concernant les exilés fiscaux et les avancées vers un grand plan de formation professionnelle. Ces évolutions correspondent à nos souhaits."

Il dit vouloir défendre cinq priorités: donner une deuxième chance aux familles surendettées "de bonne foi", soutenir les élèves en difficulté dans le primaire, aider les salariés précaires à accéder au logement, accueillir 150.000 apprentis dans la fonction publique et "aider les territoires fragiles par un Grenelle de la fiscalité locale".

Emmanuel Jarry, édité par Gilles Trequesser

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