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Joly et Hollande se croisent sur le quai de Nantes

François Hollande et Eva Joly, se sont croisés jeudi matin sur le quai de la gare de Nantes, où les amenaient leurs campagnes respectives. /Photo prise le 19 janvier 2012/REUTERS/Stéphane Mahe

François Hollande et Eva Joly, se sont croisés jeudi matin sur le quai de la gare de Nantes, où les amenaient leurs campagnes respectives. /Photo prise le 19 janvier 2012/REUTERS/Stéphane Mahe - -

NANTES (Reuters) - Les candidats socialiste et écologiste à l'élection présidentielle en France, François Hollande et Eva Joly, se sont croisés...

NANTES (Reuters) - Les candidats socialiste et écologiste à l'élection présidentielle en France, François Hollande et Eva Joly, se sont croisés jeudi matin sur le quai de la gare de Nantes, où les amenaient leurs campagnes respectives.

Les deux candidats se sont embrassés et ont échangé quelques mots à leur arrivée en Loire-Atlantique, où les a accueillis le maire socialiste de Nantes, Jean-Marc Ayrault.

"A bientôt François", a dit Eva Joly avant de prendre le chemin d'une antenne de Pôle emploi.

"A bientôt, bonne campagne", lui a dit le député de Corrèze, qui devait prononcer dans la matinée un discours sur la culture dans le cadre des Biennales internationales du spectacle (Bis), à la cité des congrès de Nantes - où Eva Joly était attendue dans l'après-midi.

Dans le hall de la gare, François Hollande a évoqué ses relations de "courtoisie" avec la candidate d'Europe Ecologie-Les Verts, dont il espère le soutien au deuxième tour de l'élection présidentielle.

"Avec Eva Joly sur le plan personnel et sur le plan politique, nous avons les bonnes relations, donc c'est la moindre des choses de nous retrouver, au-delà même d'un quai de gare", a-t-il dit à la presse dans un sourire.

"Ce qui compte, c'est de prendre le même train et d'aller là où nous voulons aller, même si pour le premier tour il y a deux candidatures, c'est bien légitime, avec deux programmes différents", a-t-il ajouté.

Alors que la campagne d'Eva Joly semble connaître un trou d'air, au point de faire douter une partie de son camp de l'utilité de sa candidature, un journaliste a demandé à l'ex-magistrate si cette question avait été abordée dans son échange avec François Hollande. "Pas du tout", a-t-elle répondu.

Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse

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