"La politique Hollande – Valls est la bonne", dit un économiste

Contrairement à Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, évincé lundi du gouvernement, l'économiste Nicolas Bouzou, invité ce mardi matin de Jean-Jacques Bourdin, a soutenu la politique économique de François Hollande et Manuel Valls.

La ligne est claire, et ceux qui n'y adhèrent pas sont priés d'aller voir ailleurs. En évinçant lundi Arnaud Montebourg et Benoît Hamon du gouvernement suite à leurs attaques contre la ligne économique prônée par le couple Hollande – Valls, l'exécutif a brutalement rappelé qu'il n'y avait qu'un seul cap économique : celui de la relance de l'offre, symbolisé par le pacte de responsabilité qui veut rendre plus compétitive nos entreprises. Les frondeurs et adeptes d'une politique de "gauche", en seront pour leur frais.

"Ce qui pêche, c'est la compétitivité de nos entreprises"

Selon l'économiste, Nicolas Bouzou, président du cabinet d'études Astérès et invité ce mardi matin de Jean-Jacques Bourdin, cette politique est "la bonne". "En France on a un débat théologique en ce moment avec d'un côté ceux qui disent qu'il faut aider les entreprises et ceux qui disent il faut aider les ménages et relancer la demande. Quand on regarde les indicateurs économiques de la France, ce qui pêche, c'est la compétitivité de nos entreprises. On a un déficit commercial très important". Pas besoin d'augmenter le pouvoir d'achat des ménages selon lui, car "la consommation continue d'augmenter" et cela bénéficie à des produits étrangers.

"Une politique social n'aura pas d'effets"

"Si demain vous appliquez un programme qui consiste à augmenter les dépenses sociales et à baisser les impôts pour les plus faibles, ce que je peux comprendre d'un point de vue politique et social, cela n'aura aucun effet économique car cela ne viendra pas alimenter la production des entreprises françaises qui ne sont pas assez compétitive. Je pense que la politique Hollande – Valls est la bonne. Le problème, c'est qu'elle n'a pas encore été mise en œuvre et n'a donc pas encore eu d'effet", a encore expliqué Nicolas Bouzou.

Philippe Gril avec Jean-Jacques Bourdin