RMC

Le Top de Bourdin Direct

Retrouvez toute l'actu de la journée dans le Top de Bourdin Direct

Retrouvez toute l'actu de la journée dans le Top de Bourdin Direct - © Visual

Le dilemme concernant l'acharnement thérapeutique sur les bébés grands prématurés, Manuel Valls toujours dans la tourmente malgré le vote de confiance que lui a accordé la majorité, les fraudes aux cotisations sociales... C'est le Top de Bourdin Direct de ce mercredi.

"On nous a fait comprendre que la bonne décision, c’était de le débrancher"

Le combat des enfants prématurés. C’est un cas de conscience qui peut frapper chaque famille. Le sort du petit Titouan ne laisse personne indifférent. Grand prématuré, sous respirateur artificiel, ses parents souhaitent mettre en terme aux soins. "Ils maintiennent leur acharnement thérapeutique", explique en larmes, Mélanie, la mère de l’enfant à 7h30 sur RMC. Elle regrette l’attitude du corps médical de l’hôpital de Poitiers qui souhaite maintenir l’enfant en vie. "Ils veulent une certitude de handicap lourd, ce sont encore des examens qui vont en appeler d’autres." Un cas complexe, toujours douloureux. Les témoignages se succèdent au 3216 et certains sonnent comme un bel espoir. Le cas de Mama par exemple. Elle témoigne dans le journal de 8h. Son fils ne pesait que 670 grammes à la naissance, mais elle a refusé de renoncer: "On s’est posé la question et on a décidé de se battre et d’assumer les conséquences. On nous a fait comprendre que la bonne décision c’était de le débrancher, mais quand je le vois aujourd’hui (en bonne santé), je sais qu’on a pris la bonne décision."

Et dans tous ces cas de figures, le personnel médical joue un rôle clé, dans la prise de décision et l’accompagnement. Mais il le fait en prenant le temps, explique à 7h20 sur RMC, Jean-François Magny, le chef du service de pédiatrie néonatale de l’hôpital Necker : "L’attente est longue, terrible, mais le temps est un élément essentiel du diagnostic. Vous imaginez bien que ce n’est pas une décision prise à la légère et toujours sur la base d’une certitude d’un pronostic de handicap sévère."

Confiance à reculons pour le gouvernement Valls 2 

Manuel Valls sauve son gouvernement mais devra désormais mener les réformes avec une majorité qui s'effrite. Les frondeurs ont fait le plein lors du vote de confiance. 32 socialistes se sont abstenus, trois fois plus qu'il y a 5 mois. Le message est clair pour Mathieu Hanotin, député PS frondeur, à 8h sur RMC : "Aujourd’hui, il n’y a pas de majorité absolue pour mener cette politique. Ça montre bien qu’il y a un problème. On ne peut pas en rester là, on ne peut pas gouverner dans ces conditions." A 8h30 sur RMC et BFTMV, la ministre de l’Education Najat Vallaud Belkacem préfère se féliciter du vote de la majorité: "Je me réjouis du résultat qui renforce l’action du gouvernement et clarifie la ligne. Une ligne qui vise à redonner à la France les moyens de sa compétitivité. Il fallait redonner aux entreprises les moyens de dégager des marges de manœuvre. Aujourd’hui, la balle est dans leur camp." Manuel Valls qui était aussi très attendu sur les petites retraites. Il y aura bien un coup de pouce pour les pensions en-dessous de 1.200 euros, et une prime de 40 euros versée en une fois début 2015. Réaction de Daniel, 63 ans, retraité depuis 3 ans, à 7h : "C’est un scandale. C’est se foutre de nous. Que voulez-vous que je fasse avec 40 euros ? Il joue à quoi Manuel Valls ? Il cède aux patrons et à nous, il nous donne 40 euros."

Les fraudes aux cotisations sociales explosent

"Je n’ai jamais eu un seul contrôle depuis le début de mon activité. les services de l’Etat ne sont pas assez nombreux, ils ne peuvent pas contrôler tout le monde" Eric, menuisier, le reconnaît à 7h30 sur RMC : il a donc régulièrement recours au travail au noir et ne se soucie guère de frauder. La fraude aux cotisations sociales représentait en 2012 entre 20 et 25 milliards d’euros. Et les sommes recouvrées sont dérisoires selon la Cour des comptes. Dominique Tian, député UMP auteur d’un rapport sur le sujet, confirme à 7h40 sur RMC : "Si on ne contrôle jamais le samedi, jamais le dimanche, jamais les jours fériés, et qu’en plus on contrôle toujours les mêmes, forcément la fraude explose." Il propose une solution : "Pas la peine d’augmenter le nombre d’agents de contrôle, ce qui est vraiment efficace c’est le croisement des fichiers."

Les Opinions

Petites retraites : le geste de Manuel Valls est-il suffisant ?

Rythmes scolaires : comment ça se passe pour vos enfants ?

Travail au noir : les entreprises sont-elles excusables ?

Débat GG - Manuel Valls est-il sorti d'affaire ?

C. Béziau avec J.J. Bourdin