Mamère : « Eva Joly s'interroge… »

Dans un entretien publié sur le site Internet de Public Sénat, Noël Mamère déclare qu'Eva Joly s'interroge sur sa candidature à la présidentielle en raison de l'incertitude qui plane sur l'accord entre le PS et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) après le re - -
Selon Noël Mamère, Eva Joly s'interroge sur sa candidature à la présidentielle en raison de l'incertitude qui plane sur l'accord entre le PS et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) après le retrait d'un point sur le combustible nucléaire Mox : "Eva Joly s'interroge. Elle est dans une position extrêmement difficile à assumer aujourd'hui. Si elle s'impose un délai de réflexion, c'est pour ne pas gêner Cécile Duflot et les négociateurs qui sont eux-mêmes une dans position très difficile", dit-il.
Noël Mamère recommande à Eva Joly de ne pas participer au Conseil fédéral du mouvement qui doit théoriquement entériner samedi l'accord avec le PS.
"Elle a toujours eu une position très ferme sur ces questions et les questions éthiques. On est en train de s'en éloigner très sérieusement", insiste le député de Gironde.
Selon Valérie Rosso-Debord, député UMP, Eva Joly a renoncé à venir ce jeudi sur le plateau de France 2 débattre face au secrétaire général du parti majoritaire, Jean-François Copé.
La confusion persiste depuis mercredi entre le Parti socialiste et EELV sur le volet nucléaire de leur accord pour les élections présidentielle et législatives de 2012.
La direction du PS a retiré de l'accord conclu avec difficulté mardi avec les écologistes un paragraphe relatif à la reconversion "à emplois constants" de la filière Mox, un combustible recyclé à base de plutonium et d'uranium appauvris.
Des écologistes ont reproché à certains dirigeants socialistes d'avoir cédé à la pression du lobby nucléaire.
Pour Noël Mamère, le PS est "soumis" et "servile" face au "diktat" du lobby nucléaire. "Je suis profondément troublé et extrêmement choqué qu'une entreprise comme Areva, entreprise publique, puisse s'immiscer de cette manière dans des discussions politiques, au point de faire capoter l'accord", dit-il.