Meurtre d'une jeune fille à Estagel: un profil ADN masculin identifié

Que s'est-il passé ce samedi soir, en plein bal des pompiers d'Estagel, petite commune proche de Perpignan? C'est là que le corps de Prescillia a été découvert, par hasard, dimanche vers 11h, dans le cimetière de la ville, partiellement dénudé.
Dix jours après le drame, un profil ADN masculin a été identifié, mais elles n'ont pas "encore permis l'identification d'un suspect", précise le procureur adjoint Bruno Albouy dans un communiqué de presse.
Le magistrat indique qu'une information judiciaire a été ouverte mercredi des chefs "d'homicide volontaire avec arme commis sur une personnes vulnérable" et "agression sexuelle commise à l'aide ou sous la menace d'une arme sur personne vulnérable". L'enquête a été confiée aux gendarmes de la section de recherches de Montpellier, de la Brigade de recherche de Rivesaltes et du groupement des Pyrénées-Orientales, a souligné le parquet.
Agression sexuelle
La jeune fille, qui "souffrait d'un déficit intellectuel et d'un handicap moteur léger", selon le procureur adjoint de Perpignan Bruno Albouy, a succombé à une asphyxie après une agression sexuelle et cinq coups de couteau à l'issue de la fête. Selon les enquêteurs, c'est "a priori" dans le cimetière que la jeune fille a été attaquée et est morte.
Si cinq plaies au niveau du cou ont bien été relevées par les médecins légistes, un couteau aurait pu faire ce genre de blessure. Mais aucune arme suspecte n’a été retrouvée pour le moment.
Si la jeune fille n'a pas été violée, "on peut parler d'agression sexuelle ou tentative d'agression sexuelle" au vu du fait qu'elle avait "le bas du corps dénudé" et portant "une ecchymose", selon le procureur adjoint.