Nantes: "On a sali la mémoire d’Aboubakar Fofana en faisant allusion à son passé"

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Un calme relatif a régné dans les quartiers de Nantes dans la nuit de samedi à dimanche. Seulement quelques véhicules ont été incendiés après plusieurs nuits de violences qui avaient suivi la mort d'un jeune, tué par un policier lors d'un contrôle mardi soir. Sa famille va se constituer partie civile.
Le fonctionnaire de police a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire vendredi soir après avoir changé de version. Il affirme maintenant avoir tiré par accident.
"Ils ont la certitude que leur parole n’a pas été entendue"
La constitution de partie civile va permettre aux parents de la victime d'avoir accès au dossier. Ils exigent la vérité, dit leur avocat, Me Loïc Bourgeois.
"Jusqu'à présent, ils ont été très peu associés pour ne pas dire écartés du dossier c’est-à-dire, des expertises et des versions des uns et des autres. Ils ont la certitude que leur parole n’a pas été entendue et qu’on a privilégié une parole par rapport à une autre et qu’on a salit la mémoire d'Aboubakar Fofana en faisant allusion à son passé. La réalité est beaucoup plus simple, ce sont des violences volontaires commises par un fonctionnaire de police".