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Nîmes: une enquête ouverte après un bizutage sous les fenêtres d'un magistrat

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Plusieurs étudiantes en médecine auraient été victimes d'injures à caractère sexiste, de simulacres d'actes sexuels, et de propos injurieux. Des faits qui se sont déroulés sous les fenêtres d'un magistrat de Nîmes qui a prévenu la police.

Les faits ont eu lieu mardi en fin après-midi en plein centre-ville à la vue de tous et à quelques mètres du Palais de justice. Alerté par des cris de jeune femme, un magistrat de sa fenêtre voit des étudiants vêtus de blouses blanches, bizuter des étudiantes.

Propos injurieux, sexistes, humiliations verbales et physiques avec simulacre d’actes sexuels… Outré, le juge fait appel aux forces de l’ordre. Une patrouille de police intervient ainsi que les pompiers, une des jeunes femmes étant victime d’un malaise.

Un délit passible de 6 mois de prison et 7.500 euros d'amende

Aucune plainte n’a été déposée. Le procureur de Nîmes a saisi la police nationale d’une enquête. La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a dénoncé jeudi sur Twitter des "pratiques intolérables", et a rappelé à l'ordre les organisateurs de la soirée. Le bizutage est un délit passible de 6 mois de prison et 7.500 euros d’amende.

Bettina de Guglielmo (avec P.B.)